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Inondations, incendies, morts tragiques, plusieurs malheurs ont touché la communauté joseloise. De seigneurie à paroisse, de village à ville, Saint-Joseph a subi, à travers les années, comme bien d'autres villes et villages de la Beauce, les sautes d'humeur de la rivière Chaudière. Habitués à ses caprices, les Joselois ont, malgré tout, vécu de durs moment les obligeant à recommencer plus d'un ouvrage. Ces inondations ne sont pas les seules épreuves que la population de Saint-Joseph a dû affronter.

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Inondation de la gare
20e siècle, avril 1947
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada


Crédits:
Colleciton de Paul Giguère

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Inondation le long du chemin de fer
20 mars 1936
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau

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Inondation de 1936
20 mars 1936
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau

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Inondation de la rue du Pont
Milieu du 20e siècle, en avril 1947
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau

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Hôtel Bellevue durant une inondation
1940-1950
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau

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Le feu de la Glendale
20e siècle, été 1972
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau

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L'incendie qui avait ravagé l'entreprise des Maisons mobiles Glendale n'avait pas eu raison des Beaucerons. C'est en corvée qu'ils ont rebâti le bâtiment qui, 36 jours après le sinistre, recommençait la livraison de ses maisons mobiles. Des milliers de bénévoles de toutes classes sociales ont travaillé, de jour comme de nuit, afin de reconstruire l'industrie. Les 238 employés ont ainsi pu réintégrer leurs postes après 21 jours de fermeture.

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La corvée de la Glendale
20e siècle, vers 1972
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau
Marilie Labonté et Isabelle Veilleux

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Éditorial sur la Corvée de la Glendale
22 mars 1977
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau
Journal "La Vallée de la Chaudière"
Marilie Labonté et Isabelle Veilleux

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Publicité de l'usine Glendale
1970-1980
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Collection du Musée Marius-Barbeau
Marilie Labonté et Isabelle Veilleux

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Feu de la Céramique de Beauce
19 janvier 1974
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Collection Walter Grenier
Photo : Studio Vachon

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Le feu de la Céramique de Beauce

Le 21 janvier 1974, un incendie d'une rare violence éclate dans l'entreprise de Céramique de Beauce et consume presque l'entièreté du bâtiment. Plus de 125 employés se retrouvent alors sans travail et les dégâts sont évalués à 1,200,000$. Les flammes auraient pris naissance dans un coin du département de l'emballage et de l'expédition et se sont rapidement propagées dans le reste de l'industrie. Attisé par le vent et les prises d'air, le feu s'est étendu à une telle vitesse que les employés n'ont eu que très peu de temps pour évacuer les lieux. La machinerie ainsi que plusieurs pièces de céramique ont été totalement perdus. Par ailleurs, certaines pièces de céramique élaborées par l'entreprise demeurent aujourd'hui inconnues, dû à la perte de plusieurs moules et croquis.

Certains employés de l'époque se rappellent de cette tragédie qui ébranla plusieurs familles de Saint-Joseph.

Monsieur Philippe Lambert se souvient :
" C'était le 21 janvier à 1h00 pm en 1974. Je m'en souviens très bien. Je me rappelle avoir aperçu de la fumée et j'ai tout de suite appelé au bureau de la direction pour qu'ils appellent les pompiers. Après l'appel, je suis retourné à mon atelier car j'avais toute une tablée de moules à faire. J'ai continué mes moules, car je ne voulais pas perdre ma chaudière de plâtre. Et là, lorsque j'ai vu que la fumée devenait de plus en plus envahissante, je me suis dit qu'il fallait que je sorte.
Mon garçon Richard travaillait ce jour-là, et je me souviens qu'il cherchait sa femme. Elle était au sous-sol ; elle était responsable de la décoration. Elle ne savait plus par où sortir ; alors il est allé la chercher. Je crois qu'il lui a sauvé la vie car elle commençait vraiment à manquer d'air.
Moi je savais par où sortir, et sur mon chemin, j'ai croisé un employé qui était assis au sol. Je crois qu'il avait trop peur pour sortir ; alors je l'ai emmené avec moi et nous avons sorti par une fenêtre. "

Monsieur Jean-Paul Roy raconte :
" J'étais dans l'industrie au troisième étage (département de la finition). Ça criait et le feu et la fumée montait vite dans les escaliers. C'était désolant parce que ça ne faisait par tellement longtemps qu'on avait investi et qu'on avait acheté un four neuf. "

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Le feu du Texaco
20e siècle, vers 1978
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Fonds Suzanne Poulin
Marilie Labonté et Isabelle Veilleux
Collection du Musée Marius-Barbeau