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Église Notre-Dame-de-Lourdes avec le Scolasticat St-Jean et le presbytère1972
Chemin Montréal, Vanier (Ontario), Canada
Crédits:Archives-FDLS Canada/MAS
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En 1973, une tragédie survient dans la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes. Un feu détruit l'église de la paroisse, construite en 1887-1888, ainsi que le scolasticat St-Jean, construit en 1901.
Le service des incendies de Vanier reçoit l'alerte à 1 h 15 le matin du 27 mai 1973. Les pompiers sont sur les lieux à peine quelques minutes plus tard et on procède à l'évacuation des lieux. Très vite, les pompiers s'aperçoivent que l'incendie ne pourra pas être restreint à l'église vu son intensité. Quelques heures plus tard, après une lutte acharnée menée par les sapeurs, c'est au tour du scolasticat Saint-Jean d'être victime des flammes. Les deux bâtiments sont une perte totale.
Heureusement, il n'y a eu aucun mort ni blessé. Cependant, tous les documents s'y trouvant, tel que les livres de la bibliothèque du scolasticat et les archives sont perdus. Seules les cinq cloches de la réplique de Notre Dame ont été récupérées et intégrées à la nouvelle église construite en 1975, à l'angle du chemin Montréal et de la rue de l'Église, à Vanier.
Voici ce qu'on pouvait lire à propos de cet incendie dans deux articles de l'édition du 28 mai 1973 du journal Le Droit d'Ottawa :
Perte de 800,000 $ à Vanier
Une église rasée par le feu
Vanier - Les flammes ont complètement rasé la nuit dernière, la plus vieille église de Vanier ainsi que le scolasticat des pères Monfortains, ne causant aucune perte de vie, mais des pertes matérielles de l'ordre de 800,000 $.
Par André Archambault
L'incendie, qui a débuté au soubassement de l'église Notre-Dame-de-Lourdes, s'est rapidement propagé et, malgré leur intervention rapide, les pompiers de Vanier, aidés plus tard par ceux de la ville d'Ottawa et de Nepean, n'ont pu qu'assister aux ravages de l'élément destructeur.
Une enquête a lieu présentement pour déterminer l'origine de l'incendie, mais on écarte déjà l'hypothèse d'une main criminelle. Un bingo avait eu lieu en fin de soirée dans le sous-sol et avait pris fin vers 10 heures.
L'alerte a été donnée par le père Armand Fournier à 1 h 15 ce matin. Celui-ci, qui habite au presbytère en compagnie du curé, le père Lucien Nourry, de trois autres pères et d'une servante, a été réveillé par la sonnerie de " l'intercom " qui relie l'église au presbytère.
" J'ai d'abord pensé à un court-circuit qui aurait déréglé l'appareil, mais en y regardant de plus près, j'ai aperçu une flamme vers l'arrière de l'église ", de dire le père Fournier.
Celui-ci a communiqué immédiatement avec la sureté de Vanier, qui a alerté les pompiers. Ceux-ci étaient sur les lieux trois minutes plus tard.
Éveillés par les policiers
En arrivant sur les lieux, les policiers de Vanier ont aussitôt fait évacuer le scolasticat St-Jean, situé à l'arrière de l'église et qui lui est relié par la sacristie. Dix pères montfortains, deux frères et huit scolastiques habitaient l'édifice que, pendant un certain temps, les pompiers ont cru pouvoir sauver.
En effet, les pompiers se sont rapidement rendu compte que l'église elle-même était condamnée et qu'il leur fallait concentrer leurs efforts à sauver le scolasticat. Quant au presbytère, qui est situé à une centaine de pieds à droite de l'église, il n'a jamais été menacé.
Le clocher s'effondre
Datant de 1887, l'église Notre-Dame-de-Lourdes possédait des murs de pierre assez imposants à l'extérieur, mais l'intérieur était, en grande partie, construit en bois devenu sec avec les ans. En moins de 45 minutes, les flammes s'étaient propagées à toute l'église et la chaleur provenant du brasier était si forte que les pompiers ne pouvaient s'en approcher qu'avec peine.
Le toit s'est écroulé vers 2 h 30 et le clocher s'est effondré, dans un fracas indescriptible, à 3 h 30.
Ce n'est que vers 4 h que les flammes ont commencé à attaquer sérieusement le scolasticat, lequel a un sous-sol commun avec l'église.
Malgré l'utilisation de la grosse pompe hydraulique - " Magyrus " - des pompiers de Nepean, les sapeurs n'ont pu sauver l'édifice.
À 8 h 30 ce matin, l'église et le scolasticat en cendres, les pompiers étaient toujours sur les lieux.
Vanier a perdu son monument le plus cher
VANIER (AA) - La conflagration qui a détruit l'église privera Vanier du monument historique le plus cher au cœur de ses citoyens.
Fondée en 1887 par la Compagnie de Marie (pères montfortains), Notre-Dame-de-Lourdes est la paroisse mère de Vanier. L'église, construite sur le même modèle que celle de Lourdes, en France, était devenue, avec l'achèvement de la grotte en mai 1911, un lieu de pèlerinage très populaire auprès des fidèles autant de la région que de l'extérieur. La paroisse elle-même comprend 1 800 familles.
L'activité saisonnière à la grotte avait débuté mercredi dernier et les rassemblements hebdomadaires devaient durer jusqu'au 22 août prochain. La conflagration forcera probablement les pères à chambarder les horaires prévus, car en l'absence d'église, la grotte deviendra le principal lieu de recueillement.
" Il est trop tôt pour dire où, quand et comment le service religieux sera dispensé aux fidèles ", de dire le curé Lucien Nourry la nuit dernière, " mais il est certain qu'il faudra trouver rapidement un local temporaire ou même utiliser la grotte ".
L'église et la sacristie sont assurées pour une valeur d'environ 420,000 $.
" Aujourd'hui, il serait impossible de la rebâtir telle qu'elle était ", de continuer le père Nourry. " Il en coûterait au moins dix fois plus cher que la compensation payée par l'assurance ".
Foyer de vieillards
Quant au scolasticat et à la majeure partie du terrain de la grotte, on sait qu'ils étaient à vendre et qu'un groupe d'hommes d'affaires de Vanier, y compris J.-P. Morin Ltée et Armand Montpetit, avaient pris une option d'achat.
Ceux-ci se proposent d'ériger sur l'emplacement, en collaboration avec la Société d'habitation de l'Ontario, un complexe de 200 logis pour personnes âgées et un ensemble de 25 habitations pour les familles à faible revenu.
On estimait à 280,000 $ le montant de la transaction immobilière.
L'incendie changera quelque peu les chiffres impliqués. En effet, le Père Lucien Philibert, économe du scolasticat, nous a déclaré que l'édifice était assuré pour plus de 300,000 $.
Cet incendie crée une véritable commotion dans la paroisse et change ainsi le visage de celle-ci. Cette tragédie est encore très présente à l'esprit des gens qui l'ont vécue. Mais rapidement les gens se tourneront vers la reconstruction.
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L'incendie de l'église Notre-Dame-de-Lourdes, le clocher s'effondre27 mai 1973
Chemin Montréal, Vanier (Ontario), Canada
Crédits:Archives-FDLS Canada/MAS
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L'incendie du scolasticat St-Jean, la proie des flammes27 mai 1973
Chemin Montréal, Vanier (Ontario), Canada
Crédits:Archives-FDLS Canada/MAS
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L'incendie de l'église Notre-Dame-de-Lourdes, complètement rasée27 mai 1973
Chemin Montréal, Vanier (Ontario), Canada
Crédits:Archives-FDLS Canada/MAS
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Entrevue avec Bernard Léger au sujet du feu de l'église Notre-Dame-de-Lourdes2012
Crédits:Muséoparc Vanier
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L'incendie de l'église Notre-Dame-de-Lourdes, l'église n'a pu être sauvée27 mai 1973
Chemin Montréal, Vanier (Ontario), Canada
Crédits:Archives-FDLS Canada/MAS
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Article du journal Le Droit, intitulé Une église rasée par le feu de l’édition, du 28 mai 197328 mai 1973
Crédits:Le Droit, Ottawa
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Article du journal Le Droit intitulé Vanier a perdu son monument le plus cher, du 28 mai 197328 mai 1973
Crédits:Le Droit, Ottawa
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Entrevue avec soeur Hélène LeMay au sujet de l'incendie de l'église Notre-Dame-de-Lourdes2012
Crédits:Muséoparc Vanier
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Photo accompagnant l’article Vanier a perdu son monument le plus cher du journal Le Droit 128 mai 1973
Crédits:Le Droit, Ottawa
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Photo accompagnant l’article Vanier a perdu son monument le plus cher du journal Le Droit 228 mai 1973
Crédits:Le Droit, Ottawa
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Entrevue avec Bernard Grandmaître au sujet du feu de l'église Notre-Dame-de-Lourdes2012
Crédits:Muséoparc Vanier
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