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Au début du 20e siècle, une forte proportion du territoire de l'île Jésus est dédiée l'agriculture en raison de la richesse de son sol et de son climat favorable. On y pratique une agriculture vivrière, domestique et basée sur la subsistance. Les agriculteurs se spécialisent dans les grandes cultures, tels le foin ou les céréales, mais aussi dans la culture maraîchère et dans l'industrie laitière dans une optique d'autosuffisance. En effet, les agriculteurs de cette époque cultivent et élèvent en grande partie pour assurer la survie de leurs familles. Le paysage rural se compose donc de maisons de ferme, mais aussi de divers autres bâtiments agricoles, tels le poulailler, l'écurie, la porcherie, l'étable et la grange. Le travail de la terre se fait bien souvent à la main, à l'aide d'outils rudimentaires, de chevaux et en communauté. Les membres de celles-ci prennent part aux différentes étapes qui mènent à la consommation des produits cultivés et récoltés.La croissance exponentielle de la population montréalaise qui atteint presque un million d'âmes en 1930, combinée à l'arrivée de ponts reliant l'île à Montréal et à la hausse de la mécanisation, ont une influence directe et positive sur l'activité agricole de l'île : les agriculteurs constatent une augmentation notable de leurs profits, car ce sont eux qui fournissent dorénavant bon nombre de denrées périssables à nos voisins grâce au Marché Bonsecours. Cette nouvelle réalité a aussi contribué à améliorer les conditions de vie des agriculteurs de l'île, mais aussi à changer définitivement les pratiques culturales. En effet, cette population montréalaise migre peu à peu vers l'île Jésus, à la recherche d'espaces verts et l'on constate une hausse significative de la villégiature. La superficie des terres agricoles diminue alors et les agriculteurs doivent adapter leurs méthodes culturales à cette nouvelle réalité. C'est donc à partir de ce moment que l'on constate une augmentation significative de l'horticulture maraîchère, qui s'arrange très bien de petites superficies.
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Vue aérienne de la ferme de la famille Dagenais-Archambault à Saint-Vincent-de-Paul[Entre 1930 et 1950]
Rang du Haut Saint-Francois, Saint-Vincent-de-Paul, Laval, Québec
Crédits:Collection Jacqueline Dagenais
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Vue aérienne de la ferme Jolicoeur-Vaillancourt à Sainte-Rose[Après 1902]
Chemin de la Petite Côte, Sainte-Rose, Laval, Québec
Crédits:Collection Raymonde Jolicoeur
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Maison familiale de Wilfrid Goyer et Azilda Clermont à Saint-Martin[Circa 1950]
Rue Principale, Saint-Martin, Laval, Québec
Crédits:Collection Famille Goyer
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Grange à toit atypique[198?]
Laval, Québec
Crédits:Archives de la Ville de Laval, Fonds du Service des communications
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Poulaillers[ Avant 1968]
Boulevard des Prairies, Laval, Québec
Crédits:Laval, Mont de la Salle, archives, Frères des Écoles chrétiennes du Canada francophone
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Silos à grains[Avant 1968]
Boulevard des Prairies, Laval, Québec
Crédits:Laval, Mont de La Salle, archives, Frères des Écoles chrétiennes du Canada francophone
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La fratrie Vaillancourt[Entre 1930 et 1940]
Chemin de la Petite Côte, Sainte-Rose, Laval, Québec
Crédits:Collection Raymonde Jolicoeur
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Les hommes de la famille Cyr[Circa 1930]
Chemin du Bord-de-l'Eau, Sainte-Dorothée, Laval, Québec
Crédits:Collection Lorraine Laflamme
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Agriculteur un jour, agriculteur toujours...[Circa 1980]
Chemin du Bord-de-l'Eau, Sainte-Dorothée, Laval, Québec
Crédits:Collection Lorraine Laflamme
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Les coqs de la famille Goyer[Après 1940]
Rue Principale, Saint-Martin, Laval, Québec
Crédits:Collection Famille Goyer
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Un garçon nourissant une vache[Entre 1950 et 1960]
Boulevard Sainte-Rose, Laval, Québec
Crédits:Collection Gilles Lacroix
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Deux jeunes agricultrices en plein travail[Entre 1920 et 1930]
Île Jésus
Crédits:Collection Jean-Guy Jarry
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Femme récoltant le foin[Entre 1920 et 1930]
Rang du Haut Saint-Francois, Saint-Vincent-de-Paul, Laval, Québec
Crédits:Collection Jacqueline Dagenais
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