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Magloire Lafalamme, prêtre de la paroisse Saint-Éphrem d'Upton
1885
Village d'Upton


Crédits:
Musée Saint-Éphrem

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Premier couvent des Soeurs de la Présentation de Marie
vers 1900
Village d'Upton


Crédits:
Musée Saint-Éphrem

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L'abbé Magloire Laflamme avait maintes fois répété qu'il inscrirait en lettres d'or sur les murs de son presbytère qu'il était le fils d'un bédeau. Entre dire et faire, il y a un abîme qu'il ne faut jamais franchir. Son confrère Delphis Meunier m'a dit que Magloire était l'orgueil personnifié, mais que Dieu ne lui en tiendrait point compte, parce qu'il était trop bête pour savoir ce qu'est l'orgueuil. Il avait apparu à Saint-Louis de Bonsecours paroisse des bouleaux, en 1876 et comme une étoile filante il pass en 1877 à la cure de Saint-Éphrem d'Upton qui n'avait pas encore sa valeur d'aujourd'hui, n'empêche qu'il fut grandement fier de sa promotion et ça le gonfla, s'il fit le monsieur! Je ne suis pas plus bête que les autres. Quad isti mon égo? Et tout de suite, l'année qui suivit son arrivée, il eut un couvent. Bonne intention- un pensionnat sotte imprévoyance, car il y en a un à Saint-Hyacinthe non loin, puis un autre à Acton, chez le voisin. Que ce couvent soit à charge de la commission scolaire, c'est dans l'ordre. Il est un embarras pour les soeurs, dont les revenus sont insuffisant à l'entretenir, à le réparer, à le chauffer. Un externat ferait amplement l'affaire de cette petite localité et tirerait les soeurs de l'embarras. Pour l'avantage de ces dames, les pensionnats devraient être raréfiés.