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Mes études terminées, mes professeurs me jugèrent suffisamment outillé pour entreprendre la conquête de la vie. En 1893, je vins alors m'établir dans ce village pittoresque qu'est Rigaud. Je m'y lançai hardiment dans l'exercice de la médecine vétérinaire et, après quelques années de pratique, je tournai les yeux vers un autre centre d'activité.

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Gustave Boyer à l'époque de son arrivé à Rigaud
15 mai 1893

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Yves Quesnel
P04/C2,172

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Feuillet de prescription du docteur Gustave Boyer, médecin vétérinaire

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Gustave Boyer
P13/F2

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Lettre vierge d'une offre de service du docteur Gustave Boyer, médecin vétérinaire

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Gustave Boyer
P13/F2

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L'agriculture me souriait. Je me perfectionnai assez bien et j'offris mes services au gouvernement provincial pour agir en tant que conférencier agricole.

Ici s'ouvre une ère nouvelle. Je parcourais la province dans chacun de ses horizons. Je traversais chaque comté. Je m'arrêtais dans chacune des paroisses à l'exemple de Paul l'Ermite prêchant les croisades (ici, M. Brazeau, archiviste au Centre d'histoire La Presqu'île, me fait remarquer que les croisades ont commencées bien après l'époque de Saint Paul l'Ermite...).

Je prêchais la rénovation de l'agriculture, l'amélioration du bétail, les réformes à apporter aux diverses exploitations de la ferme, surtout celle de l'industrie laitière. Je crois franchement avoir fait beaucoup de bien car maintes de mes réformes ont été adoptées et mises en pratique.

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Lettre d'invitation vierge pour une conférence donnée par Gustave Boyer

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Gustave Boyer
P13/B1

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Président, secrétaire, directeur ou simplement membre de plusieurs sociétés agricoles, je n'en suis pas devenu taciturne pour autant.

Voici le nom des sociétés pour lesquelles je militais:

Société d'industrie laitière de la province de Québec, fondée à St-Hyacinthe en 1882;

Société agricole coopérative de sucre et sirop d'érable purs;

Société coopérative des cercles agricoles du comté de Vaudreuil, fondée le 22 octobre 1903 à Rigaud;

Société d'agriculture du comté de Vaudreuil;

Société des jeunes laboureurs du comté de Vaudreuil, fondée le 13 septembre 1904;

Les patrons de l'industrie des comtés de Vaudreuil et Soulanges.

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Convention de l'industrie laitière, Gustave Boyer en bas au centre
1913-1927

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Yves Quesnel
P04/C2,172

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La Société coopérative des cercles agricoles, premier registre
22 octobre 1903

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Yves Quesnel
P04/A1

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Congrès de la société coopérative des producteurs de sucre et de sirop d'érable purs
24 janvier 1917
Victoriaville, Québec

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Yves Quesnel
P04/C2,172

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Trente cinq ans de l'Industrie Laitière
1917

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Gustave Boyer
P13/B2

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Visite à la ferme expérimentale d'Ottawa de la Société des jeunes laboureurs, Gustave Boyer en blanc
9 juillet 1906
Ottawa, Ontario

Crédits:
Centre d'histoire La Presqu'île
Fonds Yves Quesnel
P04/C2,172

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Je suis devenu postulant journaliste par l'entremise de Godfroy Langlois alors rédacteur en chef de "La Patrie". Et comme les employés du service civil qui passent leurs examens après l'obtention de leur position, j'ai appris un peu mon français après que j'eus compris que cela sauvait de l'ouvrage aux correcteurs d'épreuves.

J'ai été correspondant pour "La Patrie" et "Le Canada" sur des sujets touchant le monde de l'agriculture.

J'ai fondé également "L'Écho de Vaudreuil", un supplément du journal "Le Canada" publié hebdomadairement et consacré exclusivement aux intérêts du comté de Vaudreuil-Soulanges.

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Journal "La Patrie", article de Gustave Boyer sur les syndicats agricoles
8 février 1902

Crédits:
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Collection numérique, journaux
La Patrie (1879-1978)