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L’ACFO

Fondée en 1910 par les élites franco-ontariennes, l’Association canadienne-française d’éducation de l’Ontario (ACFÉO) se donne pour but de rassembler les Franco-Ontariens et de défendre leurs droits.

Titre : Yves St-Denis se rétracte.  Illustration : Dessin de M. St-Denis rapetissant derrière un microphone.

Le président de l’ACFO, Yves St Denis, annonce qu’il ne renonce pas à la lutte pour obtenir le bilinguisme officiel en Ontario. Lui qui avait annoncé le contraire deux semaines auparavant.

 

Titre : L’ACFO à Londres – À la recherche d’un Gauthier britannique.  Illustration : Dessin de Jean-Robert Gauthier, vêtu de manière typiquement britannique avec chapeau melon, parapluie et édition du Times de Londres sous le bras.

L’ACFO en mission à Londres en vue de faire valoir ses revendications aux parlementaires britanniques qui auront à étudier le projet constitutionnel du Canada.

 

Durant la crise du règlement 17, elle devient l’un des organismes de premières lignes à lutter contre ce règlement injuste. Au cours de cette période, elle intentera plus de 200 recours en justice pour le faire briser. Elle réussit même à convoquer des milliers d’élèves d’âge scolaire, directement touchés par la situation, à venir manifester leur mécontentement sur la colline parlementaire et à tenter ainsi de persuader les politiciens fédéraux d’intervenir dans le débat. L’ACFÉO participe également à la création d’une panoplie d’organismes qui travaillent à la défense du fait français en Ontario. On peut penser à l’Union des cultivateurs franco-ontariens, l’Association de la jeunesse franco-ontarienne ou la Fédération des associations de parents et instituteurs de langue française de l’Ontario.

Titre : L’ACFO et le secrétariat d’État. Illustration : Dessin d'un petit garçon à côté d’un homme gigantesque. Le petit garçon lui demande : Pouvez-vous me donner un caillou?

L’ACFO recevra moins d’argent du secrétariat d’État (fédéral) qui va prioriser les subventions aux organismes régionaux qui ont un lien plus direct avec la population desservie. (Une de deux).

 

Suite de la caricature précédente. Après avoir demandé un caillou à l’homme à ses côtés, le petit garçon reçoit une grosse roche sur la tête.

L’ACFO recevra moins d’argent du secrétariat d’État (fédéral) qui va prioriser les subventions aux organismes régionaux qui ont un lien plus direct avec la population desservie. (Deux de deux).

 

Toujours désireuse de promouvoir les intérêts et l’épanouissement des Franco-Ontariens, elle modifie son mandat en 1969 et devient, l’année suivante, l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO). Les causes qui lui tiennent à cœur ne touchent plus seulement l’éducation, mais également la santé, les arts et la culture. Puis, peu à peu, elle oriente ses actions vers la politique, l’éducation et le bilinguisme. Elle tente également de stimuler les activités en région en encourageant l’ouverture d’organismes régionaux ayant un mandat et des objectifs semblables à l’organisme provincial.

Article de journal en mortaise : S’assimiler, c'est la clé du succès pour les francophones hors Québec. Illustration : Deux personnages discutent : Ben, avec ça, il ne reste plus qu’à l’ACFO à changer de nom. En quoi? Bin, sais pas… Assimilated Crazy Frogs of Ontario?

Pour réussir à l’extérieur du Québec, les francophones n’ont d’autre choix que l’assimilation, déclare une conférencière lors d’une conférence sur le rôle des francophones au sein de l’économie canadienne.

 

Titre : Zizanie à l’AFCO  Illustration : Dessin de Bill Davis fumant une pipe en disant : De vrais Canadiens français! tandis qu'une bagarre se déroule en arrière-plan.

Bill Davis, premier ministre de l’Ontario de 1971 à 1985 (conservateur), face aux dissensions au sein de l’ACFO.

 

Ces ACFO régionales vont s’engager davantage à devenir des agents de développement et travailler avec des organismes liés à la santé ou à l’immigration. Elles vont, par le fait même, s’éloigner du militantisme politique propre à l’association provinciale. En 2003, le ministère du Patrimoine canadien demande à l’ACFO de se repositionner afin de mieux définir ses activités et mieux servir les populations qu’elle dessert.

Article de journal en mortaise : Recours aux tribunaux –  McMurtry veut que l’ACFO s’abstienne. Illustration : Deux personnes discutent : M. Cloutier, si je peux vous donner un conseil… et l’autre de répondre Homogène?

Le procureur général de l’Ontario, Roy McMurtry, souhaite que l’ACFO n’ait pas recours aux tribunaux pour faire valoir les droits des francophones dans le domaine de la gestion scolaire.

 

Illustration : Dessin d’un moteur d’automobile monté sur un chariot pour enfant. Secrétaire général est inscrit sur le moteur, tandis que ACFO est inscrit sur le chariot.

Changement à l’ACFO, on change le titre du secrétaire général pour celui de directeur général et on embauche un nouveau directeur à Vancouver.

 

En 2006 nait l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) suites à la fusion de l’ACFO provinciale et de la Direction Entente Canada-communauté Ontario (DECCO). L’organisme continue de défendre ses grands thèmes historiques. Dans les années 1980 et 1990, d’autres thèmes vont s’ajouter à cette liste, des thèmes qui touchent directement l’inclusion et les nouveaux arrivants qui viennent renflouer les statistiques de la francophonie ontarienne. Aujourd’hui, l’organisme représente les Franco-Ontariens de nombreuses origines et participe à l’ensemble des luttes qui les touchent directement.

Titre : Droits des Franco-Ontariens. Illustration : Dessin de Bob Rae qui dit Attendez 500 ans comme tout le monde!

L’ACFO voudrait signer une entente qui reconnaîtrait le français comme langue officielle en Ontario sur le même modèle que l’entente signée avec les peuples autochtones. Le gouvernement de Bob Rae (NPD) refuse la proposition.

 

Illustration : Deux personnes discutent en marchant : Il faut se reconceptualiser! Ou bien changer de nom! Sommes-nous d’accord pour aller de l’avant? Les deux personnages marchent dans le vide.

En 2004, les rapports Baastel et Matte recommandent à l’ACFO de se repositionner afin de devenir un organisme plus représentatif pour les Franco-Ontariens.