Un verger modèle

Le tri des pommes cueillies
Lieu : Saint-Roch-des-Aulnaies (Québec)
Photo : Archives de la Côte-du-Sud, fonds Alain Pelletier
Nous pensons qu’il y avait peu de choix de sortes de pommes, prunes et poires au 19e siècle. Détrompons-nous. Le Verger, du 16 septembre 1865, publie qu’Amable Morin cultive une douzaine de variétés de pommes (379 pommiers) et treize de pruniers (200 pruniers).
Des domestiques et des hommes dits « engagés » travaillent au verger qui est dirigé par son propriétaire. La qualité des arbres et des récoltes en fait un modèle à suivre. Les publications des gouvernements du Québec et du Canada le citent en exemple. On raconte que des cultivateurs venaient de l’île aux Coudres pour apprendre d’Amable Morin comment entretenir les pruniers, pommiers, cerisiers et poirier.
La famille Pelletier a su garder la bonne réputation des fruits du verger. Ils étaient cueillis avec soin, pour ne pas être endommagés et vérifiés un à un avant de les préparer pour la vente. Les pommes ont été mises en baril avec du papier journal jusqu’aux années 1960.