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Derrière chez nous

À chacun son verger

À la campagne et même sur des terrains de ville, les enfants aiment prendre soin de quelques plantes ou légumes et même des arbres. C’est l’apprentissage de la responsabilité de ce qui est vivant. Peu importe notre âge, y a-t-il quelque chose de plus satisfaisant que de croquer dans le fruit d’un arbre que l’on a cultivé ?

À ma naissance, j’ai eu un pommier. Maintenant, il est plus grand que trois mètres. J’aime cueillir des pommes et faire des croustades et faire des compotes aux pommes. Thomas, 9 ans

Cerisier chargé de cerises dans un champ

Cerisier solitaire le long d’une route, Saint-Jean-Port-Joli

Une grande partie de la région de la Côte-du-Sud a eu ou a encore une vocation agricole. Les paysages en portent les traces.

Vieux pommier chargé de fruits

Pommier très âgé, Cap-Saint-Ignace

Si vous portez moindrement attention, vous verrez beaucoup de vieux arbres aux formes noueuses, d’arbres qui ont fait partie d’anciens vergers domestiques.

À une époque où il y avait que des magasins généraux et peu de moyen de transport, les vergers familiaux fournissaient des fruits à deux pas de la maison. Mangées fraîches ou transformées, leurs récoltes ont agrémenté à peu de frais les repas et les collations des familles nombreuses.

Une adolescente et un bébé sur ses genoux devant un verger domestique

Émilia et Antoinette Caron, en arrière-plan le petit verger de la ferme familiale à Saint-Aubert, vers 1922

Des enfants arboriculteurs fruitiers !

Au cours de la première moitié du 20e siècle, les arts domestiques sont enseignés aux fillettes du primaire pour qu’elles puissent répondre à tous les besoins de leur future famille ou pour qu’elles deviennent de bonnes employées dans des maisons privées. La culture du potager et des arbres fruitiers était l’un de leurs livres scolaires. Elles apprenaient à entretenir un verger malgré leur jeune âge. Ceci nous indique bien que le petit verger familial était très présent à cette époque.

Entre tradition et nouvelle expérience

Pommier colonnaire chargé de pommes

Pommier colonnaire, Saint-Vallier

Les modes de vie ont changé et curieusement, des obligations d’hier sont devenues des plaisirs. C’est ce qui est remarquable chez les particuliers qui trouvent leur détente dans la culture de quelques arbres fruitiers sur leur terrain privé.

S’offrir des produits frais, savoureux et bons pour la santé. Mais aussi de la détente, de l’exercice et une activité à pratiquer en famille. C’est tout sauf une corvée.

Les arbres fruitiers modernes sont le résultat de plusieurs années d’études et de modifications génétiques. Des chercheurs ont réussi à transformer la forme des arbres et à rendre les fruits plus résistants aux maladies. Que l’on soit pour ou contre, avouez que le pommier colonnaire est surprenant. Cette forme étroite se trouve également chez les poiriers. C’est la variété dite idéale pour les petits terrains.