Des communautés religieuses impliquées
Les communautés religieuses poursuivent leur mission
Les communautés religieuses qui ont une vocation éducative sont présentes depuis l’arrivée des premiers colons ou presque en Nouvelle-France. Selon l’évolution de leurs installations, elles enseignent à leurs étudiants l’arboriculture fruitière et l’agriculture en général.
La majorité des communautés religieuses possèdent des terres agricoles et des fermes. Jusqu’aux années 1970, il n’est pas rare qu’un agronome travaille exclusivement pour l’une de ces communautés pour conseiller les travailleurs agricoles ou les élèves qui mettent la théorie en pratique. L’automne, les cuisines sentent bon les compotes, les confitures et desserts préparés avec les fruits du verger. Les pensionnaires s’en régalent.
À Saint-Pascal de Kamouraska, la communauté des Sœurs de Notre-Dame du Perpétuel secours est un bel exemple. Regardez ci-dessous.

Les étudiantes de l’École école normale classico-ménagère de la Congrégation Notre-Dame, à Saint-Pascal, travaillent au jardin-potager et au verger, vers 1920. Ceci fait partie de leur formation.
Vous vous souvenez de la citation de Paul-Louis Martin au début de l’exposition. Il faisait un parallèle entre la formation du jeune arbre fruitier qui doit produire en quantité et la formation des jeunes gens. Ne trouvez-vous pas que la photo ci-dessus rappelle cette idéologie des communautés religieuses ?
Les jeunes filles en blanc semblent se confondre aux arbres blanchis au lait de chaux appelé aussi blanc arboricole. Une méthode utilisée anciennement et par certains adeptes et encore aujourd’hui. Ce blanc arboricole à base de lait de chaux protège les troncs contre les mousses, les champignons, les lichens et les parasites.