Mon verger, ma retraite !

Après s’être installé à Cap-Saint-Ignace, Pierre Jeffrey achète un terrain sur lequel il y a un petit verger. Avec sa conjointe, il décide d’exploiter ce verger. Une bonne décision, car quelques années plus tard, ce verger est devenu le projet de retraite de ce producteur amoureux de la terre.

TRANSCRIPTION

[Pierre Jeffrey marche dans son verger, il avance vers la caméra. Gros plan sur son visage. Derrière lui, on voit des pommiers sans feuilles. On entend des notes de guitare.]

Je suis installé à Cap-Saint-Ignace depuis 1992. En 2001, par hasard, j’ai acheté un petit verger, un terrain. Puis il y avait tout simplement des pommiers là-dessus. Alors, durant, j’ai acheté cela durant l’automne. Alors durant l’hiver, on a pensé : « Qu’est-ce qu’on peut faire avec cela ? » Il y avait 300 arbres fruitiers. Alors, on a décidé, ma conjointe et moi, d’exploiter, et puis c’est bien tombé : ça m’a permis d’avoir un projet de retraite.

[Pierre Jeffrey circule dans son verger à bord d’un petit véhicule récréatif. Il passe devant la caméra. Il y a des pommiers dénudés de leurs feuilles derrière lui. On entend des notes de guitare.]
Je suis issu d’un fils de cultivateur de la région de La Pocatière, alors j’ai toujours travaillé dans les jardins.

[Vue aérienne d’une allée du verger et Pierre Jeffrey se penche pour regarder des courges dans un jardin potager.]

Mon métier principal était autre chose, mais la culture de la terre, je l’ai toujours adorée.

[Pierre Jeffrey cueille une courge et l’examine.]

En 2009, j’ai pris ma retraite; j’avais 60 ans.

[Pierre Jeffrey marche dans le verger.]

Alors, ici, ça me permet de m’amuser à mon goût et d’avoir en même temps un revenu.