Des pruniers voyageurs
Extrait du témoignage de Patrice Fortier, grainetier et propriétaire de La Société des plantes (Kamouraska), septembre 2019
Dirigé par Félix Parent et Antoine Hamel
Collection Musée de la mémoire vivante
Patrice Fortier de La Société des plantes a vécu une drôle de coïncidence lorsqu’il a identifié un prunier Mont-Royal présent sur la terre qu’il a achetée à Kamouraska.
TRANSCRIPTION
[Patrice Fortier est assis dans un fauteuil, dans son salon.]
Quand j’ai acheté la terre, il y avait des pruniers, plein de pruniers, dont de la Damas bleue, de la Damas jaune, que je connaissais. Puis, il y avait un autre prunier avec des prunes plus grosses, rondes, bleues. Vraiment bonnes à manger, pas besoin de faire des confitures. Elles sont vraiment bonnes. Je me suis renseigné. Bon, c’était du Mont-Royal, finalement il est assez connu.Je vois à Montréal qu’il y en avait au Marché Jean-Talon, encore. Fais-que, il y a encore du prunier Mont-Royal.
Ben calline, en faisant des recherches sur ce prunier-là, il a été développé au bout de la rue où j’ai grandi à Montréal, dans le verger de M. Dunlop. C’est fou parce que l’hiver je déménage à Montréal pour m’occuper de ma tante. J’utilise un sous-sol chez une tante pour effectuer des envois postaux de graines. Je travaille avec un de mes cousins. Puis, vraiment, ça fait partie du verger de M. Dunlop. C’est vraiment l’ancien verger sur le roc, les contreforts du Mont-Royal.