Un verger domestique

Lieu : Saint-Jean-Port-Joli (Québec)
Archives de la Côte-du-Sud, fonds Élie Dumas
Chez Chrysologue Dubé, à Saint-Jean-Port-Joli, comme sur la terre de plusieurs cultivateurs, il y a un verger qui produit plus de fruits que la famille ne peut en manger.
Ces surplus étaient vendus à des voisins ou des marchands locaux. Rappelez-vous que nous sommes autour de la fin des années 1800. En campagne, il n’était pas question d’atteler le cheval pour aller à l’épicerie à des kilomètres de la maison. D’ailleurs, il n’y avait pas d’épicerie comme aujourd’hui. Il y avait plusieurs magasins généraux souvent aux extrémités et au cœur des villages. On les dit généraux, parce qu’on y trouvait de tout : des clous, du tissu, des outils, des aliments pour les animaux et pour les humains et plus encore.
On sait que les propriétaires de grands vergers vendaient principalement en grosses quantités aux marchés des villes. Alors, les fermiers écoulaient leur surplus dans les magasins locaux ou en faisant du porte-à-porte.