Vers une culture plus responsable

Le dépistage des insectes nuisibles et les pièges inoffensifs pour sa santé humaine sont de plus en plus utilisés, tant dans les vergers publics que dans les vergers domestiques. Ils ont fait leurs preuves !

TRANSCRIPTION

[Brève vue sur une branche de pommier en fleurs. Guy Langlais est debout près d’un pommier en fleurs et donne les explications suivantes.]

Dans une régie qu’on pourrait dire conventionnelle, la production fruitière en verger est une de celle qui demande le plus d’insecticides.

[Diverses vues d’un verger de pommiers portant beaucoup de fruits mûrs.]

Il n’est pas rare de voir 15 traitements par année, des fois plus, pour avoir un beau fruit impeccable que la plupart des gens attendent sur le marché.

[Retour sur Guy Langlais près d’un pommier]

Par contre, aujourd’hui, on voit que vraiment que les producteurs font un grand effort pour réduire l’utilisation de ces pesticides-là.

[Gros plan sur un piège en forme de boule recouvert de colle et d’insectes prisonniers.]

Donc, entre autres, il va y avoir des pièges qui vont être installés dans les vergers. Avec ces pièges-là, on va essayer de déterminer si l’insecte est présent.

On va calculer le nombre d’insectes ; ça va nous donner un indicateur, un seuil d’intervention. Et puis là, si on dépasse le seuil d’intervention, on va faire le traitement. Si on ne l’atteint pas, bien on ne fera pas de traitement, fait que comme ça on sauve des traitements dans le verger, ce qui est un avantage pour l’environnement, puis aussi pour le producteur parce que ça coûte cher quand même. Chaque traitement a un coût.

Et puis, sans dire qu’on s’en va vers une production vraiment biologique, on s’en va vraiment vers une agriculture qui est beaucoup plus raisonnable.

[Vue sur les allées de pommiers et leurs fruits]

On peut diminuer facilement de 30 à 50 % les pesticides dans un verger en régie conventionnelle en utilisant justement le dépistage.

[Musique]