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L’éclosion d’un commerce

À chaque époque, ses symboles de réussite ! Posséder un verger au cours du 19e siècle, c’était un signe de savoirs et de richesse. En effet, il fallait acquérir un vaste terrain et investir pour l’achat et l’entretien des arbres demande des connaissances de base.

Ce sont donc les hommes instruits, comme les notaires, et les hommes d’affaires, comme les marchands généraux, qui possédaient des vergers pour faire le commerce des fruits. Plus modestement, les gens des villages cultivaient quelques arbres fruitiers, tout comme les fermiers, pour leur consommation familiale.

Photo ancienne d'un champ bordé de pommiers et huit personnes assises au sol

La famille de Chrysologue Dubé, cultivateur, à l’ombre d’un pommier dans le verger familial à Saint-Jean-Port-Joli, vers 1900. D’autres arbres fruitiers sont présents à gauche.

 
Les années 1800 sont marquées par une amélioration progressive des déplacements par routes rudimentaires et par le fleuve en goélette.

Une goélette sur le fleuve

La goélette Grosse-Isle sur le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de la Côte-du-Sud, 2018

Entre 1830 et 1870, la Côte-du-Sud est la deuxième région en importance pour la production agricole après la plaine de Montréal. Tout est transporté par le fleuve.

Des marchands ont ajouté la culture des arbres fruitiers à leur commerce. Des gens curieux et passionnés ont effectué des prouesses pour faire pousser de nouvelles variétés de fruits. Des institutions vouées à l’agriculture sont fondées et les communautés religieuses continuent de s’impliquer activement dans l’arboriculture fruitière.

Les prochaines histoires sont consacrées à ces visionnaires qui sont à la source d’arbres patrimoniaux toujours présents dans nos vergers. Vous serez étonnés en découvrant ce qu’ils ont réussi à faire.