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Les vergers ne vont plus bon train

Aller bon train, c’est avancer à bonne allure

Malheureusement, au début du 20e siècle, les vergers de la Côte-du-Sud ont perdu progressivement de la vitesse et cela a continué jusqu’aux années 1970. Que s’est-il passé ?

Paul-Louis Martin, historien et propriétaire de La Maison de la prune, explique l’impact de l’avènement du chemin de fer sur le marché des fruits cultivés en Côte-du-Sud.

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Trop de variétés, ce n’est pas mieux que pas assez

Coupure de presse ancien marché public

Le marché aux pommes à Montréal à la fin des années 1800. La gravure montre les noms de pommes sur certains barils. Des noms qui sont variés et des pommes qui sont probablement venues par bateau depuis la Côte-du-Sud.

C’est ce que concluent des recherches de l’agronome Aubert Hamel (1918-1998) en 1944. Les producteurs fruitiers de la Côte-du-Sud offrent trop de variétés de pommes, prunes et poires. Les acheteurs ne savent plus à quoi s’en tenir. Ils préfèrent les grandes quantités disponibles tous en même temps. Les vergers sudcôtois disposent d’un grand choix de fruits qui mûrissent à des périodes différentes et en plus petites quantités de la même variété. Ceci complique la mise en marché.

Un homme assis à son kiosque de fruits et légumes dans un marché public

Un producteur de fruits et légumes à son kiosque dans un marché public, 1971

C’est aussi le début de l’uniformité dans bien des domaines. Pour les fruits, on recherche des tailles identiques, une couleur presque uniforme et attirante, une longue conservation et une pelure intacte.

Les consommateurs aussi ont accès aux fruits venant de pays plus chauds, dont les bananes, les oranges, les pamplemousses, et plus encore au fil des ans. La nouveauté a toujours été attirante, même dans l’alimentation. Écoutez ceci.

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