Un retour à la terre
Au cours des années 1970, la société a connu un retour à la terre pour la cultiver et en vivre de manière non industrielle. Par la suite, une nouvelle forme de tourisme a vu le jour : l’agrotourisme. Le visiteur vit une expérience chez et avec les producteurs. Au fil des routes et des arrêts gourmands, les produits du terroir sont mis en valeur.
Sur la Côte-du-Sud, il s’est bâti un véritable pont entre les pratiques et les saveurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Une multitude de vergers ont repris vie. Nous ne pouvons tous les présenter. Nous avons choisi un verger dont la vocation lui donne un nom spécifique. C’est une prunelaie, donc un verger constitué de pruniers.
Un joyau : La Maison de la prune
Ouverte en 1993, la Maison de la prune à Saint-André de Kamouraska est une histoire d’amour entre ce domaine et ses propriétaires. Quand, en 1974, Paul-Louis Martin et Marie de Blois achètent la propriété, ils ne savent pas qu’il y a les vestiges d’une prunelaie sur leur terrain.
C’est après avoir goûté aux prunes et découvert leur parcours millénaire que la famille de Blois-Martin Blois restaure la dernière prunelaie de la Côte-du-Sud et peut-être du Québec. Il s’agit de nulle autre que celle de Sifroy Dumont dit Guéret.
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Le verger est composé de pruniers de Damas bleues, jaunes, Reine-Claude de Montmorency, mais aussi quelques pommiers, pommetiers et poiriers anciens. Les de Blois-Martin ont
Les de Blois-Martin ont dû tout apprendre au sujet de la culture des prunes, depuis la plantation, la taille, la cueillette et même jusqu’à la transformation du petit fruit.
Saviez-vous que les fruits ne se cueillent pas tous de la même façon? La pomme se cueille par torsion et en la soulevant. La poire est cueillie par soulèvement et renversement du fruit. La cerise doit être cueillie avec sa queue et pour les prunes c’est toute autre chose. Il faut secouer le prunier!