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S’y rendre : se rendre à Métis à pied, en bateau, en train, en avion et en voiture

Se rendre à destination, c’est la moitié du plaisir. Au 19e siècle, les voyageurs se rendaient à Métis à pied et en raquettes, à cheval et en buggy, en bateau à vapeur et en train. À l’occasion, d’autres modes de transport, comme les voiliers, les yachts et les bicyclettes, étaient utilisés. Les déplacements vers Métis reflètent l’histoire des transports dans l’est du Canada.

Photographie sépia d'un bateau à vapeur à deux aubes amarré a un quai. Le bateau est de taille moyenne et présente 2 cheminées. Sur le pont arrière sont entreposé les barques de sauvetage et quelques passagers sont présent sur le pont avant.

Le SS Miramichi du Service de la Compagnie des vapeurs de Québec et des ports du golfe, le navire qui transportait les passagers vers l’est, jusqu’à Métis.

 

Métis est une destination lointaine. Situé à 600 km (380 milles) de Montréal, le village riverain était autrefois difficile d’accès, et ce, quel que soit le mode de transport utilisé.

Portrait de 8 travailleurs dans l'entrée du tunnel de déviation pour la rivière Tartigou. L'entrée du tunnel est situé au bas d'une pente abrupte qui a été entièerement défrichée, les souches sont encore visile. À quelques mètres au bas de l'entrée du tunnel coule la rivière Tartigou.

Cette photographie des ouvriers dans le tunnel de déviation de la rivière Tartigou a été prise par le photographe montréalais Alexander Henderson, engagé par le Chemin de fer Intercolonial pour documenter sa construction en 1871-1872.

La construction du chemin de fer a tout changé. Il en va de même pour l’autoroute. Le 20e siècle a apporté des améliorations aux routes, permettant aux automobiles de se rendre jusqu’à Métis sur une route cahoteuse et poussiéreuse. La communauté est passée d’une destination charmante, mais éloignée, à une destination beaucoup moins isolée. La construction d’un aéroport pendant la Seconde Guerre mondiale a amené le transport aérien aux portes de la région. Les voyages aériens ont permis d’établir des liens avec le monde entier, rendant Métis accessible aux voyageurs de partout dans le monde. Des familles d’aussi loin que Vancouver et Amsterdam ont fait de Métis leur résidence d’été.

Carte postale noire et blanc imprimée sur carton présente le chemin du roi, la route de terre traversant la ville de Métis-sur-Mer. Une voiture est stationnée le long de la route. Le long de la route on y retrouve 2 des grands hôtels de l'époque ainsi que quelques résidences de villégiature.

La nouvelle route de la Gaspésie traversait Métis. Les visiteurs envoyaient des cartes postales chez eux pour annoncer fièrement le début d’un périple épique de plus de 550 milles le long du littoral.

Les récits de voyages vers Métis sont légion. Racontées dans des journaux privés et des articles publiés, elles illustrent à la fois les terribles défis que les voyageurs devaient affronter pour se rendre à Métis et le cachet unique du village riverain qui allait attirer tant de visiteurs venus d’aussi loin.

Portrait en studio en noir et blanc de l’évêque George Jehoshaphat Mountain. Le vieil homme est assis sur une chaise, vêtu des habits liturgiques d’un prêtre anglican. Le décor du studio évoque l’intérieur classique du style bourgeois de la seconde moitié du XIXe siècle.

George Jehoshaphat Mountain était un jeune ecclésiastique anglican lorsqu’il visita Métis pour la première fois en 1822. Son récit est l’un des rares et précieux témoignages sur la communauté à ses débuts.