Une communauté verte – Derrière les haies de cèdres
 
            
            Carte postale
Hotel Seaside
Inconnu
Collection privée
Les haies de cèdres sont emblématiques à Métis. Pour beaucoup, elles sont ce qui caractérise le village, son ambiance unique et sa couleur. La plupart des visiteurs pensent que ces haies sont là pour assurer l’intimité et repousser les regards curieux des passants. Mais en fait, elles ont été plantées pour bloquer la poussière. À l’époque où l’autoroute de la Gaspésie traversait le village, la poussière s’incrustait partout. Les haies de cèdres offraient une barrière bon marché et durable pour repousser les particules gênantes qui autrement recouvraient les fenêtres et envahissaient les intérieurs décorés des maisons et des hôtels.
Le thuya occidental (ou cèdre blanc) pousse facilement dans la région. Il préfère les terres marécageuses. De plus en plus rare en raison de la destruction des milieux humides, le thuya demeure l’ami des jardiniers et des constructeurs. C’est le bois parfait pour la construction. Résistant aux insectes, il est aussi résistant à la pourriture lorsqu’il n’est pas en contact avec le sol et qu’on lui laisse un espace pour respirer. Il est depuis longtemps le choix par excellence pour les bardeaux et les terrasses dans les communautés côtières.
Dans les jardins, le cèdre offre une toile de fond toujours verte idéale pour protéger un jardin et abriter des plantes fragiles. Lorsqu’il est utilisé comme haie, le cèdre fournit une barrière verte, dense et aussi efficace que n’importe quelle clôture. Soigneusement taillé, le cèdre peut être sculpté en formes arrondies et créer des portails. Attention cependant aux chasse-neige et aux fortes chutes de neige hivernales qui transforment même la haie la mieux entretenue en un fouillis de branches et de bois mort.