La pêche et les pêcheurs – Un passe-temps populaire à une certaine époque
 
            
            Photographie
Chute et étang à truites, Métis-sur-Mer, vers 1900
Wm. Notman & Son
Musée McCord Stewart
La pêche était l’une des nombreuses attractions de Métis. C’est ce qui a incité George Stephen à construire sa villa près des fosses à saumon de la rivière Métis. C’était le leurre utilisé pour attirer les touristes américains en quête de la meilleure pêche à la truite et au saumon.
Certains étaient attirés par le défi particulier que représentait la pêche à la morue ou au flétan en haute mer, accompagnés d’un pêcheur local qui savait où aller et comment s’y rendre (et en revenir) à bord d’un simple doris. D’autres se contentaient de pêcher l’éperlan, le maquereau ou le bar commun sur le quai de Grand-Métis ou de Baie-des-Sables. La pêche était également un passe-temps favori pour de nombreux résidents locaux. Là où le ruisseau Cascade se déverse dans le Saint-Laurent, les photographies d’époque montrent souvent des hommes debout, attendant patiemment avec leur canne, désireux d’attraper des truites dans les eaux vives ou simplement en train de profiter d’un moment de calme et de tranquillité.
La pêche à partir des quais était démocratique, ouverte à tous ceux qui avaient un brin de patience et le matériel nécessaire. Ce n’était pas le cas des lacs et rivières avoisinants où la pêche était réservée à quelques privilégiés. Le lac Astle, dans les collines qui dominent Métis, était un paradis pour les pêcheurs à la ligne, sa renommée atteignant même les pages du magazine Forest and Stream. Les lacs Fleet étaient un autre endroit privilégié, nécessitant une invitation d’un membre de la famille Fleet. Pour les clients de la Price Brothers & Company, les lacs de Métis, à 50 kilomètres de distance, étaient la destination idéale pour une expédition. Aujourd’hui, la pêche est ouverte à tous ceux qui ont un permis, une bonne dose de patience et un peu de répulsif contre les insectes.