Histoire naturelle de Métis – Des scientifiques au travail sur le rivage, dans la forêt et dans les champs
Métis est depuis longtemps un laboratoire d’exploration scientifique. Des scientifiques ont entrepris des travaux pionniers sur le littoral et dans les champs et boisés avoisinants. Publiés dans des revues et des livres scientifiques, leurs écrits ont bénéficié d’un auditoire international. Certains des items recueillis se sont retrouvés dans des présentoirs de musées et des collections scientifiques universitaires.

Les affleurements rocheux le long du rivage à Métis constituaient un lieu riche pour les géologues qui étudiaient la géologie de la région.
Le premier scientifique digne de mention à traverser la région a été William Logan, fondateur de la Commission géologique du Canada. Son carnet de croquis contient les premières esquisses des chutes de la rivière Métis, ce qui confirme que sa géologie l’intéressait tout particulièrement lorsqu’il a entrepris son ambitieux projet d’étude de la péninsule gaspésienne. Le personnel de M. Logan a suivi son chemin. Ils ont inventorié la flore et la faune de la région, fournissant ainsi une base d’information utile sur les espèces que l’on trouvait à Métis au début de la colonisation de la région et avant que la foresterie et l’agriculture ne modifient complètement les écosystèmes.

Anna Lois Dawson était une artiste talentueuse dont les aquarelles illustrent les roches et les plantes que l’on trouve à Métis.
William Dawson consacrait ses vacances d’été au travail sur le terrain. C’est à Métis qu’il a été le plus productif. C’est dans le bureau de son chalet à Métis qu’il a écrit un grand nombre des articles, livres et exposés sur l’histoire naturelle qui ont fait de lui la voix prédominante de la science au pays.

Métis est devenue connue comme la destination idéale pour ceux qui recherchaient de l’air frais et un climat tempéré. Prendre l’air était un passe-temps favori pour ceux en quête de repos et de rétablissement.
Les scientifiques d’aujourd’hui ne se contentent plus d’inventorier les espèces. Ils observent leur prolifération et leur déclin, ainsi que leur capacité d’adaptation à l’arrivée de populations envahissantes. Les changements climatiques ont transformé l’estuaire du Saint-Laurent en un laboratoire vivant. Une nouvelle génération de spécialistes observe les milieux littoral, intertidal et marin avec un intérêt grandissant et des résultats parfois inquiétants.
