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Métis vu à travers les yeux de… Ce que les journalistes et les écrivains ont écrit

Métis a fait les manchettes à maintes reprises au cours des deux derniers siècles. Catastrophes, naufrages, accidents mortels, sauvetages dramatiques et incendies tragiques ne manquaient jamais de faire la une des journaux. Les occasionnels tremblements de terre et observations de serpents de mer ont été partagés avec les lecteurs de tout le continent. En 1918, une voleuse a fait les manchettes non pas tant pour son vol que pour la tromperie qui masquait sa véritable identité. Le meurtre dramatique de Kenneth Macnider Burke en 1930 a généré des manchettes horrifiées.

Photographie couleur de cartouches de fusil de petit calibre. On y voit deux douilles vides, deux balles de fusil, ainsi qu’une cartouche encore chargée avec sa balle. Les objets sont disposés à plat, à côté de trois enveloppes brunes de format 5 x 7 pouces. La faible profondeur de champ rend l’écriture sur les enveloppes illisible.

Les douilles des balles ayant causé la mort de Kenneth Macnider Burke sont conservées dans la collection de Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Rimouski.

 

Photographie couleur de la façade d’une résidence d’été située à Métis-sur-Mer.  Au premier plan, une sculpture représentant un chérubin portant un bain d’oiseaux sur sa tête. La sculpture est placée au centre d’un parterre de pensées aux couleurs jaune, orange, blanche, mauve et rose.  La maison est recouverte de bardeaux de cèdre couleur bourgogne. Cette résidence à deux étages possède un toit en bardeaux de cèdre naturel et une véranda couverte à l’avant. Deux chaises Adirondack blanches sont disposées côte à côte sur la pelouse.

L’une des résidences d’été les plus impressionnantes de Métis est Birchcliffe, un élégant chalet construit pour un membre de la famille Molson, selon les plans de l’architecte Robert Findlay.

 

Les journalistes ont un talent particulier pour piquer notre curiosité et susciter des débats. Au cours des dernières années, la communauté a fait l’objet d’articles qui ont cherché à expliquer le caractère particulier de Métis et de cette société très distincte. Ce n’est pas une tâche facile, et cela a provoqué des débats et même un peu de controverse.

Photographie couleur du panneau routier présentant le village de Les Boules.

Les Boules est le nom du village qui a fusionné avec Métis pour devenir Métis-sur-Mer en 2002.

 

Aucun article n’a autant fait réagir que cette chronique de Serge Bouchard, populaire anthropologue et animateur de Radio-Canada, publiée en 2012 dans Québec Science, qu’il a intitulée de façon provocante « Je suis allé aux Boules, en Gaspésie. Pourquoi s’arrêter aux Boules, me demanderez-vous? » Une forte réplique de l’auteure résidente Stéphanie Pelletier a incité M. Bouchard à écrire un second article intitulé « Pardon aux Boules », s’excusant pour une partie de son langage et expliquant ce qui l’avait amené à utiliser les Boules comme symbole de la laideur du paysage québécois.

Photographie couleur du littoral de Métis en hiver, prise depuis la rive du fleuve Saint-Laurent.  La partie droite de l’image montre le fleuve à marée haute. Sur la gauche, on aperçoit les résidences bordant le rivage. La photo a été prise en fin d’après-midi. Une fine couche de neige recouvre les toits ainsi que la plage.

Le littoral du secteur Les Boules à Métis-sur-Mer en hiver.

 

Les commentaires des journalistes illustrent leur valeur en tant que chroniqueurs du temps et de l’espace. Sans eux, où serions-nous? Il est cependant toujours sage de se souvenir de l’adage Caveat lector… ne croyez pas tout ce que vous lisez.