Vidéo: Ryan McMahon

Au cours de cette entrevue, le musicien Ryan McMahon partage ses premières influences et de la manière dont il a fait preuve de créativité pendant la période de la COVID. Cette vidéo fait partie de la série The Beat Goes On – Ladysmith History & Music, produite par TAKE 5 Print & Digital Media pour la Ladysmith & District Historical Society. Un extrait de Are You All Right est interprété par Ryan McMahon et diffusé avec son autorisation.

[Ryan McMahon est installé dans son studio à la maison lors d’une session Zoom]

[Ryan McMahon] Ça fait plus de 20 ans que je suis artiste de scène et de studio. Je viens de Chemainus et j’ai grandi à Ladysmith, et c’est vers 15 ans que la musique est devenue ma seule vraie passion.

[Musique Tell me what you’re after, tell me what you want]

[R.M] En gros, tu arrives en huitième année, tu regardes autour de toi, tu cherches ta tribu, enfin, tu sais, des gens qui te ressemblent, et tu traînes un peu pendant quelques années. Mais je pense qu’au moment où je suis arrivé en dixième, il y avait un groupe de gars qui étaient en douzième année, deux ans plus vieux, et ils étaient dans un groupe appelé I’m Not Frank, avec Dustin Young, Mike Rogerson et Dylan Baker.

La période grunge était la mode de ces années-là. Tu sais, avec les jeans déchirés et les chandails démodés, pour ressembler le plus possible à Kurt Cobain et Eddie Vedder. Et eux, ils avaient le look, ils l’avaient l’affaire… et ils étaient un peu… un peu rebelles. Tu sais ?

Et je voyais ces trois gars et je me disais, ils sont en train de jouer, je veux dire, ils jouaient Voodoo Child de Jimmy Hendrix dans des compétitions de groupes dans le gymnase. Et ils la jouaient à la perfection, note pour note. C’étaient des musiciens vraiment, vraiment talentueux.

Et je voulais tellement être comme eux.

En bien, quelques années plus tard, j’étais en tournée au Canada avec deux d’entre eux. Ils faisaient partie de mon groupe. Et Mike Rogerson m’a un peu pris sous son aile à Vancouver et a enregistré mes deux premiers albums dans un studio appelé Baker Street.

Ces gars-là ont été une influence énorme à mes débuts. Et même Lorcan Byrne, qui avait mon âge, écrivait d’excellentes chansons comme si c’était la chose la plus facile au monde.

[Montage photo présentant Ryan se produisant dans plusieurs lieux, incluant une photo de Ryan avec Burton Cummings, le chanteur des Guess Who]

[R.M.] Tous mes voyages et mes expériences au Danemark, en Allemagne, au Canada et aux États-Unis m’ont nourri. Ils ont nourri mon écriture.

Et ouais, durant la pandémie de Covid, j’ai enregistré une chanson ici, dans mon studio de garage. Elle s’appelle Are You Alright.

[Vidéo musicale de la chanson Are You Alright]

[R.M.] Il y avait une partie de la chanson où je voulais des cuivres et des voix de groupe. Et je me suis dit, je n’ai pas de chanteurs professionnels ni personne pour faire ces chœurs de groupe. Alors j’ai appelé les enfants et tous ceux qui étaient à la maison. Je leur ai dit : « Allez, venez ici. J’ai besoin que vous chantiez cette partie : bahd ahd bahd ahd. » Et tout le monde est entré et a chanté sur cette pièce.

En gros, c’est encore une affaire de famille, c’est certain, chaque fois que c’est possible.

[Musique]

[Diaporama de photographies familiales]

[R.M.] Et leurs petits-enfants pourront les entendre chanter aussi sur ces chansons, tu sais.

[Musique]