Centre d'interprétation de la foresterie
La Sarre, Québec

Galerie Vignettes Histoires Contactez-nous Recherche
 

L'hiver au chantier

 

 

TRANSCRIPTION

« C'était dans les années 62-63 avant qu'on vienne à bout de voir une banane pis une pomme sur la table. Le lait, c'est pareil. Ça l'a été quand les transports cé faite comme faut, qui pouvait aller le chercher à toutes les jours. Là, on a demandé ça pis à l'Abitibi, on l'a obtenu. Mais du lait, ça, pour les dix premières années que j'ai été pour l'Abitibi, y'avait pas de lait sur la table. On buvait de l'eau, pis du café, du thé. Pis le matin, y'avait des oeufs, des fèves au lard, des patates rôties, c'est à peu près ça qui servait le matin. De la bonne viande l'hiver, y'avait pas de frigidaire les premières années faqu'était accrochée d'une chède dehors. Au campe 25, la viande était pas, on l'avait quand a l'arrivait la première semaine. Mais, après ça, on pouvait être quinze jours, trois semaines, y callait au mois eux-autres. Après trois semaines, y fallait la surveiller. Le baloney, on en avait ça, cé la seule viande qui pouvait accrocher après un arbre qui se changeait pas, y'était déjà avarié lui. »

 

Imprimer la page

Avis importants  
© RCIP 2024. Tous droits réservés