14
Grille-pain
19e siècle, vers 1800
Batiscan (Québec), Canada
Crédits:
Collection du Musée de la civilisation
Idra Labrie
15
Moule à beurre
19e siècle, vers 1800
Batiscan (Québec), Canada
Crédits:
Collection du Musée de la civilisation
Archives de la Fondation des Amis du Vieux Presbytère de Batiscan
16
Tinette à beurre
19e siècle, vers 1800
Batiscan (Québec), Canada
Crédits:
Collection du Musée de la civilisation
Idra Labrie
17
Quant à l'élaboration des repas, le menu se résume aux bouillis, à la soupe aux pois, aux rôtis de porc, aux tourtières et aux pâtés. Puis, quand l'hiver arrive, on se nourrit des surplus accumulés l'été. On consomme alors beaucoup d'aliments séchés ou fumés. En ce qui concerne la viande, elle ne connaît pas une grande popularité auprès des colons. C'est qu'il est interdit d'en consommer les jours maigres et pendant les périodes de jeûne prescrits par l'Église, en tout et partout, près d'une journée sur deux dans l'année. Il arrive que le curé dispense ses ouailles de ces obligations, au temps des plus durs travaux agricoles par exemple, mais en général, on respecte scrupuleusement ces règles. Par ailleurs, le boeuf et le cheval étant des animaux de ferme, on évite d'en faire boucherie. Lorsqu'on consomme de la viande, on privilégie plutôt le porc, la volaille et le gibier. Sinon, on opte pour le poisson, surtout l'anguille, qui abonde en bordure du fleuve St-Laurent.
18
Poêle à trois ponts
19e siècle, vers 1850
Batiscan (Québec), Canada
Crédits:
Collection du Musée de la civilisation
Archives de la Fondation des Amis du Vieux Presbytère de Batiscan
19
Poêle à trois ponts
19e siècle, vers 1850
Batiscan (Québec), Canada
Crédits:
Collection du Musée de la civilisation
Archives de la Fondation des Amis du Vieux Presbytère de Batiscan
20
Âtre du foyer
19e siècle, vers 1816
Batiscan (Québec), Canada
Crédits:
Idra Labrie
21
Au-delà de son rôle utilitaire, la ménagère détient un rôle de compagne et de confidente pour le curé. Pour un homme qui porte sur ses épaules le poids d'une paroisse, la compagnie d'une amie est très réconfortante.
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Le curé et sa ménagère
17 mars 2008
Batiscan (Québec), Canada
Crédits:
Collaboration avec Vox Cap-de-la-Madeleine
23
D'ordinaire, pour ne pas encourager les ragots, les normes sociales exigent que seules les femmes ayant dépassé l'âge canonique de 40 ans habitent le presbytère. Les ménagères sont habituellement des vieilles filles ou des veuves, ces femmes plus âgées constituant de moins fortes tentations pour le curé...
24
Le curé et sa servante
20e siècle, vers 1972
Sainte-Marie de Beauce (Québec), Canada
Crédits:
Archives de folklore et d'ethnologie de l'Université Laval, Coll. Marc Gagné, enreg. no. 1324
25
Or, Adéline, la jeune ménagère du curé Fréchette, est bien loin d'avoir atteint l'âge prescrit par les convenances... Un scandale croyez-vous ? Mais non... puisqu'elle est née du second mariage de François Fréchette et est, de ce fait, la demi-soeur du curé. On tolère donc sa jeune présence en raison de ce lien familial. En fait, Adéline a à peine 15 ans lorsqu'elle suit son frère à Batiscan. Elle y passera le reste de sa vie, épousant, sur le tard, un dénommé Séraphin Duval. Le couple aura cinq enfants.