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1723 : Construction du Chemin du Roy, la première route carrossable au pays qui relie Québec et Montréal. À Batiscan, le tracé sera modifié quatre fois au fil des ans.

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1816 : Démolition du premier presbytère jugé inhabitable et construction du second sur l'emplacement du précédent.

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Deuxième presbytère de Batiscan
20e siècle, avant 1922
Batiscan (Québec), Canada

Crédits:
Vieux manoirs, vieilles maisons, publié par la commission des monuments historiques de la province de Québec en 1927

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1843 : Arrivée du curé Wenceslas Théophilas Fréchette à Batiscan.

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Curé Wenceslas T. Fréchette
19e siècle, entre 1843-1875
Batiscan (Québec), Canada

Crédits:
Archives de la Fondation des Amis du Vieux Presbytère de Batiscan

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1855 : Ajout au presbytère d'un porche au devant et d'une cuisine d'été à l'arrière, aujourd'hui démolie.

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1867 : L'église jugée trop petite pour accueillir les paroissiens, la communauté décide de construire une deuxième église, cette-fois, beaucoup plus grande. La construction se situe plus à l'est, au nouveau centre du village. Le curé Fréchette paie la construction du nouveau presbytère, en échange des anciens bâtiments et transforme l'ancien temple en usine d'allumettes.

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Église Saint-François-Xavier de Batiscan
Fin 19e siècle
Batiscan (Québec), Canada

Crédits:
Pinsonneault

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1875 : Ouverture de la manufacture d'allumettes William J. Scott et Co. dans l'ancienne église. Le curé Fréchette en est actionnaire. Un incendie détruit l'église-manufacture, ce qui accule le curé Fréchette à la faillite. Il avait investi à l'époque 15 000$ dans cette entreprise.

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1876 : Le curé Fréchette quitte la paroisse pour se retirer à l'Asile Champêtre de Montréal.

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1876 : Joseph Deveau, cultivateur, achète l'ancien presbytère des mains du shérif. Il donne cette propriété à son fils Léa.

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1878 : Léa et son épouse, Desanges, s'installent dans le Vieux presbytère.

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1882 : Les Deveau achètent le terrain où se situait l'ancienne église-manufacture. Durant les nombreuses années passées sur la propriété, Léa et sa femme effectuent une coupe à blanc sur le terrain pour en faire une terre cultivable. D'autre part, aucune rénovation majeure n'est faite sur la bâtisse de telle sorte qu'elle est, à la fin du siècle, en très mauvais état.

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1922 : Achat de la propriété par un ingénieur de Montréal, Albert Décary. Converti en maison d'été, le Vieux presbytère accueille la famille Décary : Albert et son fils Pierre. Leurs domestiques, Élizabeth et Anna, les accompagnent. Les Deveau demeurent sur les lieux, à titre de gardiens. Comme les moeurs sociales l'exigent, chacun de ces groupes occupe une partie spécifique du bâtiment.