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Métier à tisser à potence et banc ayant appartenu à madame Blanchard qui l'utilisa jusqu'à l'âge de 88 ans

« Je n'avais au début qu'un seul métier sur lequel je tissais des couvertures de laine et des pièces de toile pour l'usage de la maison; plus tard j'en emportais quelques pièces à l'exposition de St-Jean ainsi que des tapis crochetés à la main. » ( Marie-Louise Allard Blanchard, extrait d'une causerie - 10 novembre 1931 )
Don de monsieur et madame François Blanchard, Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Le foulage

Après avoir tissé une pièce de lainage, il faut fouler celle-ci afin de resserer les fibres textiles pour les rendre plus résistantes et plus chaudes.

La technique la plus répandue, consiste à étendre la pièce dans un auge en bois rempli d'eau chaude et savonneuse. Des hommes munis de maillets (foulons) frappent sur la pièce jusqu'à ce qu'elle rétrécisse à la mesure voulue. Elle est ensuite étendue sur une clôture pour être séchée.

Cette opération pouvait durer plusieurs heures et donnait lieu à une corvée de «floulerie» où parents et voisins venaient donner un coup de main durant les soirs d'automne et d'hiver.

L'étoffe du pays ainsi obtenue servait à confectionner des vêtements chauds et résistants à l'usure comme des pantalons de travail, des manteaux et d'autres habits ou pour de la literie.