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Dévidoir, également appelé dévidoi ou «pet à 40»

Le dévidoir sert à mettre la laine ou la lin filés en écheveau. Pour obtenir un écheveau de laine, le dévidoir doit tourner quarante tours. Au bout de 40 tours, un mécanisme du dévidoir émet un déclic, d'où l'expression populaire employée dans la région: «pet à 40». Ce dévidoir appartenait autrefois à Monsieur Augustin Dugas.
Don de Thomas Haché, Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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La teinture végétale

«Il n'y avait pas beaucoup de variétés de teinture sur le marché. Nos mères ingénieuses avaient réussi à obtenir une multitude de couleurs de différentes substances végétales.

De l'écorce de vergne en sève avec de l'indigo, elles obtenaient le noir; de la mousse de merisier, un beau jaune; l'écorce de plaine donnait une couleur bleu-gris, mais durcissait la laine. Avec de l'urine de quelqu'un qui avait mangé des patates fraîches, mêlée à de l'indigo et au corvar (crevard de mouton appelé aussi poison à brebis), on obtenait le bleu indigo. »(Source: Chiasson, A.Chéticamp. Histoire et traditions acadiennes. Moncton, Éditions des Aboiteaux, 1972, p.54 - texte extrait de: Vie de nos ancêtres en Acadie - le vêtement, Moncton, Éditions d'Acadie, 1979, 40p.)