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16 décembre 2006

Bonjour grand-papa,

Depuis ma dernière lettre, j'ai travaillé fort à la conception de l'exposition " Histoire d'îles ". Tu seras heureux de savoir que le projet avance bien. J'écris présentement les textes relatant les étapes qui ont mené à la reconnaissance du lac Saint-Pierre comme réserve de la biosphère. Les premières étapes ont été les suivantes : production d'un premier document, participation à l'ÉcoSommet de 1996, analyse des plans de zonage et d'urbanisme, tournées des municipalités et finalement, rédaction du cahier des charges.

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Un paysage d'hiver sur le chenal du Moine
Chenal du Moine, Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Denis côté

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Tu te souviens sans doute qu'au début des années 1990, il y avait une effervescence chez les environnementalistes? Toutes les questions environnementales préoccupaient beaucoup les populations. Le moment était propice pour entreprendre le projet de faire reconnaître le lac Saint-Pierre comme réserve de biosphère.

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Une embarcation abandonnée sur le rivage
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Normand Gariépy

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Après s'être dotés d'une dénomination sociale (la Société d'initiative et de conservation du Bas-Richelieu), Normand Gariépy et ses compagnons sautèrent à pieds joints dans l'aventure. Suite à un coup de fil au bureau de MAB Canada, Normand et Louis se procurèrent le formulaire nécessaire à toute demande de reconnaissance par l'UNESCO; l'aventure venait de commencer.

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Un Grand héron au bout du quai
2005-2006
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Claudette Cardin

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La production du premier document

La première action du groupe fut de réaliser un document informatif sur le lac Saint-Pierre et ses caractéristiques. Ce premier pas leur permit d'approfondir leur connaissance du milieu en plus de mettre sur papier leur argumentaire. Ce document comportait des éléments comme les caractéristiques particulières du lac Saint-Pierre ainsi que les raisons pour lesquelles il était important d'entreprendre cette démarche.

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La pointe de l'île
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Sylvie Ouellet

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Douée pour l'écriture, Hélène s'est occupée de la rédaction et de la correction des textes de ce document. Normand, lui, se chargeait des éléments audiovisuels et photographiques tandis que Louis s'occupait des volets juridique et légal du processus. Chacun des membres avait ses forces et les mirent à profit.

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Une grande croix blanche sur l'île de Grâce
2005-2006
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Claudette Cardin

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Avec le peu d'encouragement qu'ils ont reçu au cours de cette période, ils m'ont avoué avoir été très heureux d'être tous les trois dans le même bateau et non seuls à ramer dans le sens contraire du courant.

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M. Simard et son fils, dans les îles de Sorel à bord d'un bateau construit de ses mains
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Prêt : Benoit Simard

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L'ÉcoSommet de 1996


En 1996, ils ont participé à l'ÉcoSommet, un rassemblement provincial organisé par le ministère de l'Environnement au Complexe Desjardins, à Montréal. Cet événement avait pour but d'inciter des organismes à déposer des projets en matière de développement durable. Le projet de la réserve de biosphère du Lac-Saint-Pierre se classa au deuxième rang des projets les plus prometteurs pour la province de Québec. La visibilité et la crédibilité apportées au projet grâce à cette mention eurent des retombées positives.

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Normand Gariépy lors de son discours à l'ÉcoSommet de 1996
1996
Complexe Desjardins, Montréal (Québec), Canada


Crédits:
Luc Lamoureux