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26 décembre 2006

Bonjour grand-papa,

Comme tu t'en doutes sûrement, de nombreux projets sont à venir pour la réserve. Mais avant d'aborder ce sujet, je dois tout d'abord te parler de la Coopérative de solidarité de la réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre.

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Soleil couchant près d'une bouée du fleuve Saint-Laurent
Fleuve Saint-Laurent (Québec), Canada


Crédits:
Michel Lavallée

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En effet, et ce après l'attribution du titre de réserve, c'est la Coopérative qui a repris les rênes du projet de réserve de biosphère tenues par la Société d'initiative et de conservation du Bas-Richelieu (SICBR) jusqu'en 2000. Je peux facilement t'en parler car c'est un sujet que j'ai abordé avec Normand, Hélène et Louis lors des entrevues que j'ai eues avec eux pour l'exposition " Histoire d'îles ".

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Un coucher de soleil du haut du phare
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Michel Lavallée

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En 1999, peu avant que le cahier des charges soit déposé à l'UNESCO, l'Office de tourisme du Bas-Richelieu présida une assemblée sous forme de table de concertation financée par Emploi Québec. L'objectif poursuivi consistait à analyser les perspectives de développement de la réserve.

Une conclusion fit alors l'unanimité : la SICBR ne pouvait plus être le seul porteur de ballon du projet parce que cet organisme, aux couleurs du Bas-Richelieu, ne représentait pas l'ensemble des collectivités du lac Saint-Pierre. Un nouvel organisme devait se doter d'une mission plus large et la formule de la coopérative de solidarité semblait être la meilleure alternative.

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Paysage naturel par temps nuageux
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Sylvie Ouellet

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Le trio a donc cédé de bon coeur sa place en faveur de la mise en place d'une coopérative de solidarité. Ils auraient probablement aimé que la SICBR ait une implication plus importante dans le projet mais il était temps de s'en affranchir et de laisser d'autres personnes porter le flambeau. Normand m'a même dit : " Il était temps que cela arrête d'être le projet de Gariépy. ". Il désirait que le projet devienne l'affaire d'une région et d'une foule de personnes passionnées.

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Le phare de l'île du Moine
Île du Moine, Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Sylvie Ouellet

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La Coopérative de solidarité implantée au lac Saint-Pierre ne gère pas la réserve. Elle coordonne certaines actions autour du lac sur la base du consensus des membres. Elle regroupe entre autres cinq centres locaux de développement (CLD), divers organismes impliqués dans les milieux culturels et touristiques, plusieurs partenaires financiers, etc.

Ensemble, ils soutiennent les initiatives d'organismes et de promoteurs qui désirent mettre en valeur les caractéristiques du lac Saint-Pierre.

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Un Grand héron se rafraîchissant dans l'eau des îles
2005-2006
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Claudette Cardin

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Par exemple, la Coopérative a été un partenaire important dans la mise en ligne de l'exposition virtuelle " Survol du lac Saint-Pierre " qui dresse un portrait de la faune et de la flore des milieux humides du lac Saint-Pierre.

C'est en participant à des projets comme celui-là que la Coopérative favorise l'émergence de nouvelles activités pour le développement de la région.

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Signet promotionnel pour l'exposition "Survol du lac Saint-Pierre"



Crédits:
Centre d'interprétation du patrimoine de Sorel
photo : Philippe Manning

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Après sa création, la Coopérative a commandé un plan directeur grâce au Fonds spécial de relance du Bas-Richelieu. C'est également avec l'appui du ministre du Tourisme du Québec de l'époque, monsieur Maxime Arsenault, et de Développement économique Canada que ce plan directeur a vu le jour.

Il avait pour objectif de définir les lignes directrices des projets d'avenir pour le lac Saint-Pierre selon les trois grandes fonctions d'une réserve de biosphère : la conservation, le développement et, finalement, la recherche et l'éducation.

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Végétation des milieux humides de la Baie Lavallière
Automne 2006
Baie Lavallière, Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Julie Tellier