1

L'architecte Charles Ross présentant la maquette du futur observatoire
1979
Saint-Louis-du-Ha! Ha!
ATTACHEMENT DE TEXTE


2

L'idée de construire un nouveau bâtiment autosuffisant au niveau énergétique grâce à l'emploi des énergies douces fait son chemin, si bien que, au printemps 1978, la Corporation décide de faire appel à l'architecte Charles Ross. Cet homme, établi à Rimouski, est le seul architecte de la région ayant des connaissances dans l'utilisation de ces types d'énergies nouvelles. M. Ross est tout de suite intéressé par le projet qui présente un défi de taille, soit celui de permettre au centre, un édifice public, d'avoir un système de chauffage totalement autonome. Il prend donc le projet en charge et fait appel à l'ingénieur Denis Dufour et à la firme Lajoie, Pellerin et associés pour la création des plans mécaniques de la future construction.
Un an plus tard, les premiers plans préliminaires sont prêts et Charles Ross les présente à la Corporation qui semble très satisfaite du travail proposé. Cependant, un élément de taille vient s'ajouter à la suite du projet; pour parvenir à aménager un bâtiment de ce genre, les investissements nécessaires s'élèveront à au moins 200 000$. Avec cette nouvelle donnée financière, beaucoup plus élevée que les estimations faites au départ, les membres de la Corporation doivent augmenter les efforts investis dans la recherche de fonds et trouver d'autres moyens efficaces de financement.

3

Maquette de la station scientifique
1978

ATTACHEMENT DE TEXTE


4

Dans sa recherche de fonds, la Corporation décide de se tourner d'abord vers les différents paliers gouvernementaux et elle fait appel à plusieurs ministères pour obtenir des subventions. Bien que ces derniers soient, dans l'ensemble, favorables au projet, les réponses positives sont peu nombreuses. Le problème majeur pour l'obtention de financement à ce niveau ne vient pas du projet lui-même, mais plutôt du fait qu'il ne cadre dans aucun programme spécifique de subvention. De plus, avec les nouveaux éléments qui ont été ajoutés à l'idée initiale d'observatoire, le projet touche désormais plusieurs secteurs différents, et implique donc de devoir rassembler les différents intervenants visés pour les faire travailler ensemble, ce qui n'est pas une mince tâche. Pour atteindre son but, la Corporation doit également retravailler son document explicatif qui, au départ, manque d'organisation et d'information. Le document doit répondre aux exigences des ministères et être clair pour que tous comprennent bien le projet et puissent alors travailler dans le même sens pour le faire avancer. Ainsi, la recherche de financement s'avère plus difficile que prévue et, malgré les efforts fournis par les bénévoles du projet, seulement environ 1 contact sur 10 donne des résultats.

5

Article de Réal Laberge
11 août 1980
Saint-Louis-du-Ha! Ha!
ATTACHEMENT DE TEXTE


6

En juin 1978, la Corporation décide de concentrer ses efforts vers le ministère de l'Éducation du Québec, qui semble être le plus susceptible d'avoir des ressources pour lui venir en aide. En effet, l'objectif premier de l'observatoire étant de vulgariser et diffuser les sciences aux étudiants et à la population en général, les membres du projet croient fermement en leur chance auprès de ce ministère, d'autant plus que les différentes commissions scolaires des environs sont déjà impliquées dans le projet. Malheureusement, malgré l'appui donné par les représentants du ministère et par son ministre, M. Jacques-Yvan Morin, le dossier reste en suspend puisque, encore une fois, aucun budget spécifique lié au loisir scientifique n'existe à cette époque.
D'autres demandes sont également faites, notamment au Haut-Commissariat à la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports et au ministère des Richesses naturelles.
Ainsi, bien que les demandes d'aide retiennent l'attention et que la plupart des milieux sollicités donnent leur appui au projet, peu nombreux sont ceux qui peuvent y contribuer financièrement et l'argent est donc difficile à trouver, ce qui nuit à l'avancement du projet et à sa construction.

7

Site du Centre d'interprétation scientifique et fondations du bâtiment.
1980
Saint-Louis-du-Ha! Ha!


8

Télescope Célestron
1996

ATTACHEMENT DE TEXTE


9

Malgré les difficultés financières, une bonne nouvelle parvient à la Corporation en 1979. La commission scolaire régionale du Grand-Portage, ayant déjà donné son appui au projet, décide de s'impliquer concrètement en faisant don au centre d'un nouveau télescope de modèle Célestron possédant une lentille de 14 pouces de diamètre.
Ce télescope, de type Schmidt-Casgrain, est 2580 fois plus puissant que l'?il et a des possibilités de grossissement des objets allant de 65 à 840 fois. Sa capacité de résolution (action de dissocier deux objets très près l'un de l'autre et formant un certain angle avec l'observateur) est de 0,3 secondes d'arc. À titre de comparaison, la capacité de résolution de l'?il humain est d'au moins 60 secondes d'arc. Grâce à une bague d'adaptation pour les appareils photographiques, il permet également la prise de photographies astronomiques.

10

Un journaliste filmant le télescope Célestron installé dans le dôme de l'observatoire.
1979



11

Photo astronomique de la lune.
1985



12

Article paru dans le journal Saint Laurent Écho
3 décembre 1982
Saint-Louis-du-Ha! Ha!
ATTACHEMENT DE TEXTE


13

Autres bonnes nouvelles, toujours en 1979, la Corporation obtient 20 000$ du ministère de l'Éducation. Avec l'aide de Jean Gagné, conseiller spécial du ministre, de l'argent provenant d'un budget spécial est débloqué, pour le plus grand plaisir des membres et bénévoles du projet. La même année, l'Office de planification et de développement du Québec, auquel la Corporation avait fait appel auparavant, décide d'intégrer le projet du Centre d'interprétation scientifique dans son programme de «Fonds de développement régional ». Les raisons qui motivent cette décision sont que le projet permet de consolider le milieu et d'expérimenter de nouvelles techniques, en plus de présenter un potentiel récréo-touristique important. Une subvention pour le Centre fait donc partie de son budget de fonctionnement pour 1980-1981.

14

Conférence de presse
30 juin 1982

ATTACHEMENT DE TEXTE