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Bienvenue au parc de l'érablière de la Maison des cultures amérindiennes. Cet endroit, situé entre rivière et montagne, est reconnu par la population régionale comme un lieu riche en histoire locale. Le lot qui sied aujourd'hui au 510, Montée des Trente à Mont-Saint-Hilaire a vu passer bon nombre d'occupants, très différents les uns des autres, mais ayant tous un trait en commun : l'érable! C'est l'histoire de la seule érablière urbaine au pays et des gens qui ont contribué à sa mise en valeur que nous vous présentons.

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Image d'acceuil
4 juillet 2003



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Positionnement géographique MontSaintHilaire
12 novembre 2003
Vallée du Richelieu


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La ville de Mont-Saint-Hilaire d'aujourd'hui est issue de la seigneurie de Rouville concédée en 1694 à Jean-Baptiste Hertel de Rouville. Située à moins de 30 kilomètres à l'est de l'île de Montréal, cette seigneurie a donné naissance à deux paroisses: Saint-Hilaire en 1795 et Saint-Jean-Baptiste en 1797. Dès la fondation de la paroisse en 1795, on construisit un presbytère-chapelle avec salle des habitants en bas et chapelle de 34 bancs payants à l'étage, sur l'emplacement de l'actuel presbytère. En 1826, il existait déjà vingt-sept vergers et parallèlement à la pomiculture, les érablières tenaient aussi une place importante dans l'économie locale. Une quarantaine de "sucreries" concédées à même la montagne rapportaient annuellement des milliers de livres de sucre en redevance au seigneur.

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Ville de MontSaintHilaire
9 juillet 2003
Ville de Mont-Saint-Hilaire


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Le mont Saint-Hilaire est la plus imposante des huit collines de la chaîne montérégienne. Son altitude maximum de 414 mètres (1358 pieds) est atteinte à son point culminant ; c'est-à-dire au "Pain de sucre". La montagne est une mine d'or au niveau de la flore, des minéraux et de la faune. Elle renferme au delà de 200 minéraux distincts dont 15 sont uniques au mont Saint-Hilaire. On y a répertorié près de 600 espèces de plantes vasculaires; 40 d'entre elles seraient rares ou menacées d'extinction au Québec. Elle abrite aussi plus de 180 espèces d'oiseaux dont 80 nichent sur la montagne. Cette diversité naturelle fut assurément un des facteurs qui poussa les Amérindiens a s'y installer. Ils l'appelaient Wigwomadensis… ce qui signifie la colline en forme de wigwam. Le " pain de sucre " était souvent un lieu de rituel en plus de servir de point d'observation sur la vallée qui s'étend à ses pieds.

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La symbolique du cercle
12 novembre 2003
Parc de l'érablière de la Maison des cultures amérindiennes


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Dans la majorité des nations amérindiennes, le cercle est à la base de la spiritualité. Il constitue une approche globale de la compréhension de la vie et des êtres vivants. Il se manifeste, par exemple, dans la forme et le mouvement circulaire des astres, dans le perpétuel retour des saisons, dans l'alternance du jour et de la nuit, dans la sagesse des gens âgés qui retourne aux enfants… on le retrouve aussi dans la culture matérielle des Amérindiens : le tambour à une forme circulaire, le tipi aussi. Le grand cercle sacré, comme représentation de tout ce qui existe dans l'univers, est redevable au Grand Esprit, divinité suprême à l'origine de la Création. C'est lui qui a engendré le cycle de la vie. Les couleurs que l'on y associe réfèrent aux quatre directions : le jaune pour l'est, le rouge pour le sud, le noir pour l'ouest et le blanc pour le nord. Chacune de ces quatre directions a une signification précise et correspond à un moment particulier du passage individuel de chacun dans le cercle de la vie. À partir de cette image, nous ferons ensemble, le même cheminement afin de rappeler l'histoire de la vie de notre érablière.

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L'arc jaune
12 novembre 2003
Inconnu


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Depuis des lunes, l'érable partage avec les Amérindiens son délectable secret : une sève sucrée aux vertus incomparables. Pour apprécier l'exquise douceur de ce nectar et en retirer tous les bienfaits, les Amérindiens ont su développer l'art de recueillir la délicieuse eau et de la concentrer en un édulcorant inimitable.

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Le Totem urbain jaune
21 septembre 2002
Maison des cultures amérindiennes
ATTACHEMENT DE TEXTE


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L'est est la direction d'où provient le Grand-Père soleil qui nous accueille chaque matin. La couleur sacrée de l'est est le jaune. L'esprit de l'est nous enseigne que chaque jour est une renaissance. Dans le grand cercle, c'est le printemps de notre vie ainsi que celle de notre érablière.

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Peuplement de la Vallée du Richelieu
12 novembre 2003
Vallée du Richelieu


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Il semble que les premiers Amérindiens soient venus d'Asie il y a environ 30 000 ans en passant par le détroit de Béring à pied sec (lors des périodes les plus froides) ou encore dans des embarcations pendant des périodes de réchauffement. Rendus en Alaska, ils sont descendus plus au sud en suivant un couloir libre de glace à l'est des Rocheuses (périodes chaudes) ou en suivant la Côte Ouest qui n'était pas glacée (périodes froides ou chaudes). C'est ainsi que par vagues successives, ils ont peuplé tout le continent. Les premiers Amérindiens sont arrivés au Québec par le sud entre 9 000 et 10 000 ans lorsque la mer de Champlain s'est tranquillement retirée de la plaine du Saint-Laurent. Vers 5 000 ans avant aujourd'hui, le territoire québécois était presque entièrement occupé.