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Le filage consiste à étirer et à tordre les fibres pour en faire un fil continu. Les outils traditionnels sont le fuseau ou le rouet.
Dessin: Rhéa Bourque

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Le filage
8 septembre 2000

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Quenouille
Juillet, 1971
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Quenouille

On dépose la laine ou la filasse sur la quenouille et ensuite on tire avec la main gauche les fibres qui vont passer entre le pouce et l'index de la main droite pour enfin s'enrouler sur le fuseau.
Celle-ci aurait appartenu à la famille de Louis Allain de Néguac.
Don de Joséphine Robichaud, Néguac, Nouveau-Brunswick, Canada

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Rouet à pédale et quenouille
9 novembre 1976
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Rouet à pédale et quenouille

Le filage consiste à transformer les fibres en un fil continu. Avant l'arrivée du rouet, on utilisait le fuseau et la quenouille.
Selon les informations recueillies, ce rouet a été fabriqué en 1860 par monsieur Nazaire Godin de Caraquet.

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Godet
9 novembre 1976
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Godet

Le lin est destiné à la confection de vêtements ou de linge de maison. Sa texture est rugeuse et il est généralement filé « au mouiller ». Le godet est utilisé pour mettre l'eau servant à mouillée les doigts de la fileuse.
Don de Nellie Albert, Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Rouet à main, également appelé «grand rouet» ou «rouet à filer debout»
5 octobre 1976
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Rouet à main, également appelé«grand rouet» ou «rouet à filer debout»

Le rouet à main qui remonte au 18e siècle était actionné par une fileuse qui se tenait debout. Le mouvement de la roue était actionné par les doigts de la fileuse sur les rayons.
Ce rouet appartenait à madame Robert Black de Moncton.
Selon les informations actuelles, il aurait été acquis chez United Handicraft, Hillsborough, N.-B.
Acheté par Jean Blanchard, puis légué au Musée

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Tournette
Août, 2000
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Tournette

Chacun de ses bras est percé de trous destinés à recevoir de longues chevilles de bois. La longueur des écheveaux varie selon la position des chevilles.

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Dévidoir, également appelé dévidoi ou « pet à 40»
11 décembre 1976
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada

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Dévidoir, également appelé dévidoi ou «pet à 40»

Le dévidoir sert à mettre la laine ou la lin filés en écheveau. Pour obtenir un écheveau de laine, le dévidoir doit tourner quarante tours. Au bout de 40 tours, un mécanisme du dévidoir émet un déclic, d'où l'expression populaire employée dans la région: «pet à 40». Ce dévidoir appartenait autrefois à Monsieur Augustin Dugas.
Don de Thomas Haché, Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada