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Jean-Charles Chapais fils, son fils Jean-Charles et son frère Thomas dans les vergers
Vers 1920
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Collection : Bernard Chapais

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La région de la Côte-du-Sud est depuis longtemps une région productrice de fruits. Les vergers sont nombreux. C'est une des raisons qui explique l'intérêt de Jean-Charles Chapais fils pour ce sujet. À partir de 1889, il se livre à de nombreuses expériences dans ses vergers comptants des centaines de variétés de divers fruits (pommes, poires, prunes, cerises, mûres, framboises, etc.). Ainsi, il détermine les variétés les mieux adaptées au climat de la région et à l'exportation.

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Jean-Charles Chapais fils entouré de sa famille dans les vergers
Vers 1920
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Collection : Bernard Chapais

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Jean-Charles Chapais petit-fils, avec ses deux fils
20e siècle, vers 1935
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Collection : Bernard Chapais

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Au fil du temps, Jean-Charles Chapais fils publiera de nombreux documents. Plusieurs visent à améliorer les connaissances techniques dans le domaine de l'agriculture. Toutefois, certaines de ses publications viseront aussi à instruire aussi sur l'histoire agricole canadienne. Parfois dans son ensemble, comme son article publié dans le "Canada and its provinces", mais aussi sur les écoles d'agriculture, ou sur des personnages ayant marqué le domaine, tel qu'Édouard Barnard, Omer-Édouard Dallaire, etc.

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Documents publiés par Jean-Charles Chapais fils
Entre 1898 et 1920
(Québec), Canada


Crédits:
Collection : Association patrimoniale de Saint-Denis-De La Bouteillerie
Photo : Association patrimoniale de Saint-Denis-De La Bouteillerie

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Vue sur les jardins derrière la Maison Chapais
1930-1946
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Collection : Bernard Chapais

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À compter de 1890, Jean-Charles Chapais fils est nommé commissaire de l'industrie laitière et commissaire-adjoint à l'enseignement agricole par le gouvernement fédéral . Il exercera ces fonctions une vingtaine d'années. Il s'informe des nouvelles théories dans la matière, mais oeuvre aussi à leur mise en pratique. Il partage également ses connaissances par des publications et des conférences. En 1913 seulement, il prononce plus de 21 conférences en peu partout au Canada.

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Photographie d'un portrait de Thomas Chapais réalisé par Charles Huot
vers 1899
Québec (Québec), Canada


Crédits:
N.A.C. PH1997-1389
Collection du Musée de la civilisation

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Thomas Chapais désire suivre les pas de son père en politique. Lors des élections de 1891, il se présente dans le comté de Kamouraska. Il est malheureusement battu par le libéral Henry George Carroll (qui deviendra plus tard lieutenant-gouverneur du Québec).

Thomas Chapais est toutefois récompensé l'année suivante en étant nommé au Conseil législatif de la province de Québec. Il débute ce qui sera la plus longue carrière politique québécoise de l'histoire. Il siègera de 1892 jusqu'à son décès en 1946, soit durant plus de 54 ans. Entre autres, il sera leader du gouvernement et ministre sans portefeuille dans le cabinet de Louis-Olivier Taillon. Il préside le conseil législatif de 1895 à 1897. À cette responsabilité, s'ajoutent la présidence du conseil exécutif et, ensuite, la charge de commissaire de la Colonisation et des Mines dans le cabinet de Edmund James Flynn avant l'élection des libéraux au pouvoir, en 1897 qui le cantonnera dans le rôle de conseiller législatif de l'opposition pour de nombreuses années.

En 1917, il refuse le poste de sénateur offert par le premier ministre Robert Borden en raison de son opposition à la conscription. Cependant, il l'acceptera en 1919. Il cumulera donc une bonne partie de sa vie un poste dans chacune des chambres hautes.

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Thomas Chapais sur la colline parlemantaire d'Ottawa
Vers 1930
Ottawa (Ontario), Canada


Crédits:
Photographe : Inconnu
Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Université d'Ottawa

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Thomas Chapais sur la colline parlemantaire d'Ottawa
Vers 1930
Ottawa (Ontario), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Université d'Ottawa

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Eugénie Têtu, Georgina fille et,Anais Chapais, Agnès, Marie et Elodie Barnard, Clémentine Têtu
Vers 1890
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : Inconnu
Collection : Association patrimoniale de Saint-Denis-De La Bouteillerie

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Le 19 août 1898, Édouard Barnard décède subitement. Son épouse devient veuve avec la responsabilité de leurs nombreux enfants dont certains sont encore très jeunes. Thomas Chapais invite donc sa soeur Amélie à venir s'installer de façon permanente avec sa famille. L'autre soeur, Georgette, que les enfants surnomment tante Gette, est très heureuse, car elle réside aussi dans la résidence familiale. Jean-Charles fils, pour sa part, habite la maison voisine depuis 1886. De là, il gère la ferme familiale.