1

Manchettes du Ottawa Evening Citizen, 1940
Juin 1940
Ottawa, Ontario


2

En juin 1940, la Deuxième Guerre mondiale faisait rage. Les journaux du pays, y compris le Evening Citizen et le Evening Journal d'Ottawa, rapportaient quotidiennement les nouvelles de la guerre qu'ils recevaient d'outremer.

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Manchettes du jour, 1940
1940



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Un peu plus tôt, en mai 1940, la cour suprême de l'Ontario avait statué que le parti communiste était illégal.

Trois semaines plus tard, le gouvernement fédéral, sous la direction de William Lyon Mackenzie King, qui venait d'être réélu premier ministre, emboîtait le pas et déclarait illégaux le parti communiste et les autres organisations semblables à travers le pays.

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La propagande appuie les Britanniques, 1940.
1940



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La France était occupée, la bataille de Dunkerque avait eu lieu, la Belgique avait capitulé. Moins d'un mois plus tard, Winston Churchill déclarait que la bataille de l'Angleterre était sur le point de commencer.

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Qu'ils ne leur touchent pas ! Achetez des obligations de la Victoire
1940



8

L'économie canadienne était presque entièrement dirigée vers l'effort de guerre. La nourriture et les biens de consommation se faisaient rares. Les Canadiens devaient utiliser des timbres et des coupons pour obtenir les denrées rationnées telles que le sucre, la viande, le thé, le café et l'essence.

On encourageait tous les Canadiens à acheter des « bonds de la Victoire ».

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Recherchée pour meurtre. Son indiscrétion coûte des vies [Traduction]
1940



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Durant cette époque sombre, la méfiance des Canadiens envers les étrangers était teintée de paranoïa. On avait peur des espions, des saboteurs et d'une invasion éventuelle.

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Récompense pour indiscrétion
1940



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On conseillait aux citoyens de ne pas parler aux étrangers.

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Avertissement ! Nos foyers sont en danger maintenant ! [Traduction]
1940



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Le racisme était en hausse. On regardait avec méfiance les nouveaux arrivants au pays, surtout ceux qui avaient un accent « étranger ». C'était le cas en particulier dans les petites villes et les villages à travers le pays, là où les gens se connaissaient et pouvaient facilement reconnaître les étrangers.