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Les vannières
2012



Crédits:
CSW

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À Odanak, les techniques du travail de la vannerie se transmettent de génération en génération. Le produit final le plus répandu fait avec des éclisses de frêne est le panier, mais il existe d'autres formes tels que les éventails, les chapeaux, les berceaux et les meubles, qui sont beaucoup plus rares. Bien que des hommes aient aussi fabriqué des paniers, on se souvient davantage des générations de femmes qui ont travaillé et enseigné leur art.

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Soeurs, nièces ou cousines
1946
Odanak (Québec), Canada


Crédits:
Inconnus

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Ces six femmes étaient toutes parentes, soeurs, nièces ou cousines, et presque toutes des vannières.
De gauche à droite:
Juliette Laurent-Nolett (1892- 1974), vannière.
Agnes Panadis (1878- 1962), vannière.
Rachel Wawanolett-O'bomsawin (1890-1969), ne se considérait pas comme vannière mais pouvait aider aux travaux de vannerie. Elle était musicienne.
Anna Panadis (1883-1955), vannière.
Bernadette Laurent (1903-2003), n'était pas vannière mais fille de la vannière Georgiana Wawanolett-Laurent.
Antoinette Wawanolett (1898-1994), vannière.

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Mères et filles
Années 1920
Odanak (Québec), Canada


Crédits:
Inconnus

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De gauche à droite, Antoinette Wawanolett (1898-1994), sa mère Monique Wawanolett (1867-1944) et sa soeur Catherine (1900-1976). Elles travaillaient aux paniers une partie de l'année. À cette époque, les familles de vanniers passent leurs étés près des centres de villégiature, surtout en Nouvelle-Angleterre, pour vendre leurs productions. Une autre des soeurs Wawanolett, Madeleine, était aussi vannière.

La mère, Monique Wawanolett, est devenue veuve à 42 ans avec dix enfants à élever. Elle a continué à gérer seule l'affaire familiale de vannerie. Jusqu'au milieu des années 1920, ses enfants et elle allaient habiter aux États-Unis l'été; à Jefferson dans le New Hampshire, à Old Forge dans l'État de New York et finalement à Pointe au Pic dans Charlevoix au Québec.

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Panier cadeau



Crédits:
CSW

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Antoinette Wawanolett aimait les couleurs vives. Elle a fait ce panier de frêne et de corde pour le donner en cadeau à sa soeur Marguerite. Souvent la teinture pâlit avec le temps. Les couleurs des parties qui ne sont pas exposées à la lumière demeurent cependant très brillantes.

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Reçu de location



Crédits:
CSW

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Ce reçu de location d'un appartement a été émis au nom de Mad. Monique Nolet à Pointe au Pic en 1926. Le nom original de "Wawanolett" a été coupé pour en faire "Nolett" ou "Nolet". La petite fille de Monique Wawanolett, Monique Nolett-Ille, conserve quelques reçus des années 1920.

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Le manteau de Madeleine
1923
Inconnu


Crédits:
Inconnus

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Madeleine Nolett (Wawanolett) (1902-1988) était fière de son manteau neuf en ce jour du 22 octobre 1923. Sa fille, Monique Nolett-Ille, dit qu'il a été acheté avec de l'argent des paniers que la famille avait vendus cet été là aux États-Unis. Madeleine est à l'extrême gauche. Le seul homme de la photo est son frère Philipe.

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Travail minutieux



Crédits:
Musée des Abénakis

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Chaque vannière développe une spécialité, soit par goût, soit par nécessité selon la demande du marché. Madeleine Wawanolett s'était spécialisée dans le miniature. Elle faisait des mini chapeaux et des épinglettes composées d'un petit soleil de couleur auquel un minuscule canot était suspendu. Sa fille se rappelle l'avoir aidé dans ces travaux. C'est elle qui attachait les épinglettes sur une feuille de papier; une douzaine par feuille. Puis sa mère allait vendre une pile de feuilles d'épinglettes (une trentaine de douzaines par semaine ou 360 épinglettes). On payait 0,75 $ la douzaine dans les années 1940 !