ON N'ARRÊTE PAS LE PROGRÈS!

Le moulin de Pointe-du-Lac fonctionne à l'énergie hydraulique, c'est-à-dire que ses mécanismes sont mus par la force de l'eau. Le meunier contrôle la vitesse de son moulin en réglant le débit de la rivière, en ouvrant ou en fermant le barrage.

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La puissance du courant est transmise aux mécanismes du moulin par la roue à godets verticale située à l'intérieur du bâtiment. Lorsque l'eau de la chute coule sur la roue, les godets s'emplissent et l'entraînent dans une rotation de plus en plus rapide. Le mouvement est communiqué à l'ensemble des engrenages qui, l'un après l'autre, se mettent aussi à tourner. Tous les mécanismes du moulin à farine sont activés par cette seule roue. La productivité est donc grandement affectée lorsque celle-ci est immobilisée par un bris malencontreux ou paralysée par la glace.

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En 1876, Pierre-Olivier Duplessis remplace la roue à godets par une turbine immergée dans le canal sous le moulin. Celle-ci est placée dans un bassin fermé par une porte, que le meunier peut ouvrir et fermer pour ajuster le débit de l'eau qui y entre. Ce changement se révèle être un progrès technologique considérable, puisque la turbine fournit davantage d'énergie tout en nécessitant un moindre débit d'eau. Elle permet ainsi un accroissement du rendement du moulin. De plus, grâce à ses composantes d'acier, elle est plus durable et résistante que la roue à godets de bois.