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Invités, voisins et visiteurs accueillis chez les Macdonald à Saint-Patrice

Les Macdonald ont maintes fois accueilli des invités à leur villa Les Rochers, incluant plusieurs membres de leur famille dont la soeur de Sir John A., Louisa, la mère de Lady Macdonald, Theodora Hewitt, ainsi que son frère Hewitt Bernard.

Portrait officiel en noir et blanc d'une femme (Louisa Macdonald) debout, vêtue d’une robe noire, sa main gauche posée sur le dossier d'une chaise. Ses cheveux noirs sont séparés par une raie au milieu et disposés à l'arrière. Son expression est lointaine et austère.

Louisa Macdonald, soeur de Sir John A. Macdonald, date inconnue

 

Portrait noir et blanc de Sir Hewitt Bernard assis, vêtu d'un manteau court en laine et d'un pantalon à rayures, les jambes croisées, son bras droit appuyé sur un livre ouvert déposé sur une table ronde.

Hewitt Bernard, frère de Lady Agnes Macdonald, mai 1868

Hewitt Bernard fut le secrétaire privé de Sir John A. pendant un certain temps, demeurant à leur villa durant leurs premiers étés passés à Saint-Patrice.

Portrait noir et blanc plan moyen d'un homme (Sir Joseph Pope) posant les mains jointes devant lui, vêtu d'un costume trois pièces avec une cravate sur sa chemise à col haut; on distingue la chaîne d’une montre gousset sur son gilet. Son regard fait face à la caméra.

Sir Joseph Pope, photographié par William James Topley

 

Sir Joseph Pope, qui succéda à Hewitt Bernard à titre de secrétaire privé de Sir John A., a également séjourné à Les Rochers avec les Macdonalds durant quelques années, avant qu’il ne rencontre Minnie Taschereau (Marie-Louise-Joséphine-Henriette Taschereau, surnommée Minette) à Saint-Patrice, laquelle il épousa pour ensuite acheter une maison à proximité.

Photographie sépia ovale montrant quatre personnes (la famille Bate), dont un homme âgé (Sir Henry Bate), et deux femmes dont l’une (sa femme) est assise, un bébé (sa petite fille) sur ses genoux et l’autre (sa fille) se tenant debout derrière eux. Tous sont vêtus de blanc.

Henry Newell Bate, assis à droite, sa fille Margaret Lisette Bate Christie, assise à gauche, sa petite-fille Fay Christie Symington debout à l’arrière et leur arrière -petite-fille Margaret Symington Eakin, assise sur les genoux de sa mère, 1913.

 

L’un des voisins des Macdonald était Henry Newell Bate, propriétaire de l’entreprise H. N. Bate and Company à Bytown (Ottawa), se spécialisant dans la vente en gros de provisions et d’articles d’épicerie (il était entre autres le fournisseur officiel de denrées alimentaires de Lord et Lady Dufferin). Bate devint le premier président de la Commission d’amélioration d’Ottawa (en 1899).

Vieille carte postale montrant une maison antique en bois à deux étages parée de boiseries et garnitures finement ciselées; deux personnes étant assises sur les marches de sa véranda.

La maison de Sir Henry Newell Bate, construite en 1875 à Saint-Patrice

 

Bate et son épouse, Catherine Cameron Bate, vivaient à quelques pas de la villa Les Rochers. Ils conviaient souvent les Macdonald à les rejoindre en soirée pour jouer aux cartes mais Sir John A. a toujours décliné leur invitation, prétextant qu’il était «trop vieux pour apprendre».

Un chalet d'été d'un étage et demi dont la cheminée est en briques et la toiture dotée de deux lucarnes. Devant la propriété s’étend une pelouse bien entretenue ainsi que des plantations d'arbustes et de pivoines le long de la véranda. On aperçoit une épinette au premier plan à gauche et à l’arrière-plan un ciel nuageux mais ensoleillé.

Rookwood, à Saint-Patrice, photographié par Karen Molson en 2017.

 

Thomas Reynolds, développeur ferroviaire et ami de Sir John A., possédait un chalet qu’il appelait Rookwood, lequel était situé à proximité de la villa Les Rochers. La soeur de Thomas, connue sous le nom de « Miss Reynolds », passa de nombreux étés à Rookwood et souvent, elle prit soin de Mary Macdonald.

Parmi les estivants séjournant dans des chalets avoisinant la villa Les Rochers, figuraient le député québécois Thomas McGreevy et sa famille ainsi que le juge en chef William Collis Meredith et sa famille.

Au cours de l’été 1880, Sir John A. et Lady Agnes Macdonald accueillirent une «jeune malade» : Ada Pierce Tighe Bury. Ada était la belle-fille du fonctionnaire Herbert O’Meara, lequel devint plus tard chef greffier du ministère de la Milice et de la Défense.

«Nous avons offert l’hospitalité à cette jeune fille», écrivit Lady Agnes dans une lettre, parce qu’un «changement d’air» lui fut recommandé, mais ses parents ne pouvaient se permettre des vacances en bord de mer.

Aquarelle dépeignant une jeune femme aux cheveux noirs étendue sur une chaise longue, les pieds reposant sur un repose-pieds installé devant un feu de foyer. Un châle bleu couvre ses épaules et ses bras. Elle lit un livre.

« A Wet Day in Rivière-du-Loup » (Journée humide à Rivière-du-Loup), aquarelle de Lady Agnes Macdonald, 1880.

 

Un jour, Lady Agnes fit un portrait d’Ada assise près du foyer, une couverture sur ses jambes; une aquarelle qu’elle intitula A Wet Day in Rivière-du-Loup (Journée humide à Rivière-du-Loup).