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10 – Choix du site

Les fondations sont achevées et plusieurs compartiments du plancher sont posés à l’horizontale au-dessus du sol rocheux. Deux hommes soutiennent la première voûte en bois, un autre est assis au milieu de celle-ci, tandis qu’un autre groupe s’emploie à fixer cette voûte à la fondation.

La construction commence sur le refuge Sphinx (Burton) après que le club UBC-VOC ait decidé de construire son propre refuge à voûte gothique en l’été 1969.

Après avoir choisi le style du refuge, la prochaine étape importante du processus de construction consiste à trouver un emplacement approprié pour le bâtir. Étant donné que les sites de travail potentiels sont situés dans des régions éloignées, plusieurs facteurs doivent être pris en compte avant la construction du refuge. Le processus implique généralement la collecte des avis des membres du club sur des sites ou lieux attrayants pour faire de l’alpinisme ou du ski de randonnée. En général, plusieurs sites potentiels sont sélectionnés et l’étape suivante consiste à trouver l’accès qui mène à ceux-ci. Les sites potentiels sont tracés sur des cartes topographiques, puis les membres explorent ces sites à la recherche de dangers potentiels et de l’accès à l’eau potable, de lieux dignes d’intérêt et de l’accessibilité en général.

Carte quadrillée illustrant le nouveau sentier menant au refuge Harrison marqué en rouge.

Carte quadrillée du nouveau chemin menant au refuge Harrison après la vallée du ruisseau Meager en 2010.

Le choix du site et l’accessibilité des sentiers ou des routes sont tout aussi importants que le site lui-même. Dans de nombreux cas, les emplacements de refuge choisis nécessitent d’effectuer la tâche laborieuse consistant à créer l’accès aux sentiers. Dans le meilleur des cas, il existe des chemins forestiers qui peuvent être empruntés pour faciliter l’accès au refuge.

En règle générale, le site choisi par un club doit être situé à moins d’une journée de voyage du Lower Mainland.

Le processus de sélection d’un site repose également sur l’identification de l’état du terrain : si le site est situé dans un parc provincial, une réserve de parc ou un site du patrimoine des Premières Nations ou si des activités d’extraction de ressources naturelles y sont menées notamment l’exploitation minière ou forestière. Chacun de ces facteurs pourrait ralentir le processus d’obtention du statut foncier pour la construction du refuge.

L’UBC-VOC a connu des mésaventures sur quelques sites sujets à un glissement de neige et une accumulation de neige. À titre d’exemple, le refuge du Névé Garibaldi n’a survécu que deux ans avant d’être détruit par la neige

L’image teintée de rose illustre un refuge écrasé par la neige et un homme vêtu d’une chemise à longue manche rouge et d’un pantalon noir, chaussé de bottes de randonnée marron se tenant près des décombres.

Le refuge du Névé Hilton écrasé par une avalanche, John Spouge au premier plan, juillet 1975. Archives du Varsity Outdoor Club (VOC). Photo de Berni Claus.

De même, la saga du refuge de Brew, suffisamment étayée dans le journal du club, retrace l’histoire de la construction, la relocalisation, la reconstruction, la destruction et enfin la construction d’un nouveau refuge dans un style et un lieu différents sur le mont Brew.

Deux images illustrant la période précédant et suivant l’aménagement du sentier menant au lac Watersprite.

Deux points d’observation de la construction d’un sentier menant au refuge de Watersprite Lake.

En ce qui concerne le refuge le plus récent construit à Watersprite Lake, le statut foncier a été accordé en 2009, mais le choix et la reconnaissance du site ont pris de nombreuses années. La construction s’est finalement achevée à l’hiver 2016.

Deux membres de l’équipe semblant discuter de quelque chose à proximité de trous tout juste creusés pour la fondation du refuge.

Après l’étude minutieuse du site choisi pour la construction du refuge de Watersprite Lake, les bénévoles ont commencé à creuser des trous pour bâtir la fondation de celui-ci.