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Des prospecteurs devenus colons

Photo en noir et blanc de chevaux de trait et de vaches devant une grange remplie de foin.

Attelages de chevaux de trait et vaches devant une étable, début des années 1900.

 

En 1858, la ruée vers l’or du fleuve Fraser a amené des milliers de prospecteurs dans l’est de la vallée du Fraser pour se rendre dans les champs aurifères intérieurs de la C.-B. Plusieurs nouveaux établissements, dont Agassiz, Harrison Mills, Sumas, Chilliwack, Port Douglas, Yale et Hope, ont été établis en cours de route, où les mineurs ont pu se réapprovisionner et trouver un logement. Ces régions ont également servi aux prospecteurs pendant la ruée vers l’or du Cariboo de 1860 à 1863.

Le climat tempéré et le sol riche de l’est de la vallée du Fraser, y compris la région entourant la rivière Harrison, étaient également idéals pour les premiers agriculteurs, dont bon nombre étaient d’anciens prospecteurs. À cette époque, la préemption des terres exigeait que la propriété soit occupée pendant six mois sur trois années successives. Les terrains de 150 acres et moins pouvaient alors être achetés au prix de 1 $ l’acre. Une superficie additionnelle de 300 acres pouvait être acquise au même prix à la suite d’améliorations observables telles que le défrichement et la construction de bâtiments.

Le fleuve Fraser servait de voie d’accès pour le transport des marchandises, par bateau à roue arrière, vers les champs aurifères au nord et à l’est et vers les grands marchés de New Westminster et de Vancouver au sud et à l’ouest. De nombreux pionniers ont réussi à gagner leur vie grâce au jardinage et à l’agriculture, ce qui leur a permis de faire vivre leur famille et de faire grandir leur communauté. Nous décrivons ici le peuplement et le développement de la communauté agricole d’Agassiz, où le maïs est roi.

 

Photo en couleur d'un champ de maïs sous le soleil matinal avec les montagnes en arrière-plan.

Champ de maïs à Agassiz avec le mont Cheam en arrière-plan, 2018.