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David Willson, un chef politique

Portrait en couleurs de David Willson, le chef des Enfants de la paix.

Portrait de David Willson, le chef des Enfants de la paix, peint dans les années 1820.

David Willson ne prit pas part à la marche de la rue Yonge ni à la bataille de la taverne Montgomery. Toutefois, il entretenait d’étroites relations d’affaires avec Mackenzie jusqu’à ce que les partisans plus radicaux de ce dernier commencent à préconiser l’usage de la force. Mackenzie était indigné contre le gouvernement, qu’il accusait d’être corrompu, et il avait fondé le journal Constitution pour l’exhorter à se comporter plus généreusement. Il avait notamment découvert que le gouvernement cédait à bas prix des terres de la Couronne à des membres du Family Compact. Dès lors, il commença d’appeler les citoyens à s’opposer au gouvernement. Il croyait que, si les citoyens prenaient les armes, ils parviendraient à obtenir un gouvernement juste et responsable, qui devrait leur rendre compte de ses actions.

Mackenzie publia dans son journal des articles faisant l’éloge du travail accompli par les Enfants de la paix. En retour, Willson et certains de ces disciples prirent la parole à des assemblées politiques organisées par Mackenzie, allant même jusqu’à chanter et jouer de la musique à ces occasions.

Photo en noir et blanc de l’orchestre de Sharon devant le magasin général du village. Beaucoup de membres de l’orchestre étaient des Enfants de la paix.

Photo de l’orchestre de Sharon devant le magasin général du village. Beaucoup de membres de l’orchestre étaient des Enfants de la paix.

Willson, connu pour ses sermons et ses discours, exprimait haut et fort ses opinions sur le Family Compact. Il prêta son appui à Mackenzie et il inspira la création de la Canadian Alliance Society. Ouvertement réformiste, il fut arrêté parce qu’on le soupçonnait d’appuyer les rebelles. Ses croyances et ses rapports étroits avec Mackenzie exercèrent une grande influence sur les Enfants de la paix.