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L’inefficacité de la corne de brume

Photo du lac recouvert entièrement de glace. Au centre de l’image, on peut voir un petit bâtiment recouvert de neige s’élevant au-dessus du lac.Un des problèmes soulignés par l’enquête portait sur la communication entre le gardien de phare, situé en haut de la côte, et la station qui abritait la corne de brume, située en bas de la côte. Alors que le phare était l’endroit le mieux indiqué pour déterminer si la corne devait être activée, aucun moyen direct ne permettait au gardien de phare de communiquer avec la station. Le gardien devait descendre la côte pour rejoindre la station et communiquer les renseignements pertinents.

Photo d’un bâtiment se trouvant sur le lac recouvert de glace. En arrière-plan, on aperçoit un cargo hors mer au loin.L’efficacité de la corne de brume a également été remise en question lors de l’enquête. On affirmait que celle-ci se révélait inutile lors de tempêtes, en présence de vents violents et du bruit des vagues s’écrasant sur les rochers. Plusieurs témoins interrogés se demandèrent si le déclenchement de la corne aurait fait la moindre différence lors de la tempête.

Photo du musée en été. Le musée a la forme de la passerelle d’un bateau et, à l’arrière du bâtiment, on peut voir dépassé un grand mât.On estimait également que son emplacement était inadéquat. À cette époque, la station était située à l’usine d’électricité et d’eau de la ville, qui abrite aujourd’hui le musée maritime, à quelques centaines de mètres du lac. Après la grande tempête, on la déplaça à l’extrémité sud du brise-lames.

 

 

Photo prise au bord du lac lors du coucher de soleil. On y aperçoit un cargo hors mer entrant dans le port.