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La Baie-des-Chaleurs

La Baie-des-Chaleurs doit son toponyme à cette baie remarquable qui caresse la rive sud de la péninsule gaspésienne. Avec un tel nom et un tel décor, et s’étendant sur plus de 40 km, voilà un véritable cadeau pour les agences de voyages. Pour les touristes, quelle belle invitation à ne pas refuser que de se rendre dans cette région du Québec qui vante justement sa baie des… chaleurs ?

C’est l’explorateur Jacques Cartier qui l’a baptisée ainsi.  Il est allé jusqu’à prétendre qu’il y faisait plus chaud que dans certaines parties de l’Espagne. La réalité est quelque peu différente, toutefois ! Les communautés Micmacs qui vivaient dans la région utilisaient les noms de Maoi Pôgtapei, « la baie par excellence » et Ecketaan Nemaachi, « mer poissonneuse » pour décrire ses richesses particulières.

Portrait noir et blanc de quatre enfants Mi`gmaq au-devant d’un kiosque routier de ventre de panier en vannerie, sur le bord de la route.

Des enfants Micmacs de la communauté de Gesgapegiag à Maria, photographiés par Lida Moser, vendant des paniers devant un kiosque au bord d’une route en 1950.

 

Le climat plus clément de cette région a attiré des vagues d’immigrants, créant des communautés de colons venus du Québec et de l’Acadie, en plus des Loyalistes fuyant la révolution américaine. La diversité culturelle a contribué à façonner l’offre unique de la Baie-des-Chaleurs et l’accueil chaleureux qui a été réservé à des générations de voyageurs.

Photographie noir et blanc de l’oratoire Mont-Saint-Joseph. L’oratoire et un bâtiment de pierre muni d’un clocher central en façade et coiffé d’un toit de tôle à deux versants. L’oratoire a été construit au sommet du mont Saint-Joseph. Devant l’oratoire une foule y est rassemblée dans le cadre d’une célébration.

Les pèlerins se rassemblent pour un service à l’oratoire Notre-Dame-du-Mont-Saint-Joseph, en août 1958.

 

La Gaspésie a donné naissance à plusieurs filles et fils célèbres, mais deux se sont démarqués tout particulièrement dans l’histoire du Québec, Mary Travers (mieux connue sous le nom de La Bolduc) et René Lévesque (premier ministre du Québec, de 1976 à 1985). Tous deux étaient originaires de la riche culture de la Baie-des-Chaleurs, où se mélangent un accent français coloré et une vision unique de la vie.

Portrait studio noir et blanc de la chanteuse la Bolduc. Elle porte d’une robe longue noire est debout, près d’une chaise style victorienne, au centre de la photographie devant un fond peint du style classique.

Mary Travers, dite La Bolduc, a fait entendre sa voix et ses chansons uniques dans tous les foyers québécois durant les années 1930.