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La bonne idée de se rassembler !

La vie de chantier

Dans les premiers mois d’existence des Chantiers, les 20 associés achètent une scierie dans la municipalité voisine de Baie-Saint-Paul. Ils la démontent, la transportent et la reconstruisent sur le site. Ainsi, on peut y scier sur place tout le bois nécessaire à la réparation des goélettes.

Regarder la vidéo avec la transcription (FR) (sous-titrage disponible en FR et EN)

Dès les débuts de l’entreprise, le site est électrifié, car une petite compagnie privée exploite la rivière des Boudreault qui borne les Chantiers. En fait, c’est en 1948 que les frères J.A.Z., Roland, Maurice Desgagnés et leur mère Mathilda organisent la compagnie locale d’électricité. D’une part, ils diversifient leurs secteurs d’activités. D’autre part, ils approvisionnent le site en lui conférant un avantage stratégique de taille.

Photo ancienne en noir et blanc. Au premier blanc un jeune enfant marche seul sur des planches de bois. À l'arrière, une vingtaine d'hommes poussent une goélette vers le fleuve.

De l’action au chantier!

Le chantier évolue au rythme des saisons. En été, les lieux sont peu achalandés, car les goélettes naviguent. Cependant, le site s’anime en cas d’urgence, tels des bris mécaniques ou des accidents maritimes. À l’automne, les bateaux sont sortis de l’eau et montés sur des tins. On les prépare pour l’hivernage. Les activités reprennent après les Fêtes, pour les radoubs annuels tels que la peinture et la menuiserie.

Plus les glaces fondent, plus les tâches s’intensifient. Le calfat, responsable de l’étanchéité des goélettes, a une routine très sonore. Ce son résonne, tout autant que celui de la scie mécanique et de la hache à équarrir, en plus des voix et des ordres qui s’ajoutent au tintamarre quotidien.

Photographie en noir et blanc. Deux personnes apparaissent au premier plan. Ils semblent assis sur la coque d'un navire. Un homme est assis avec un maillet à la main. Un jeune homme, placé juste derrière, l'observe attentivement. Au second plan, on devine un chantier : matériaux de construction et hommes au travail complètent la scène.

Calfat au travail

 

Le temps venu, on actionne le moteur diesel qui donne vie au treuil et son traîneau. Sous les ordres du contremaître du chantier, « Monsieur Ernest ou Monsieur Roger », on glisse doucement les goélettes vers le fleuve. Une fois les capitaines et les équipages en mer, le calme revient. Seuls les cornes de brume et les sifflets des navires rappellent que le site sera de nouveau animé à la fin de la saison.