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Une tradition fragilisée

Au Québec, la pêche à l’anguille se faisait presque partout sur les rives du fleuve. Aujourd’hui, elle est pratiquée que par quelques porteurs d’une tradition souvent familiale. À Rivière-Ouelle, notamment, des familles pêchent depuis plus de deux siècles.

Dès l’enfance, ces pêcheurs ont appris ce métier, pour lequel aucune formation écrite ou en classe n’existe. L’apprentissage se fait entièrement sous la forme de maître et apprenti, sur le terrain. D’ailleurs, il est obligatoire d’avoir été aide-pêcheur pendant au moins deux ans pour obtenir un permis de pêche.

Des savoirs acquis dès l’enfance – Regardez la vidéo et sa transcription

Pourra-t-elle se perpétuer ?

L’agriculteur-pêcheur cédait ou vendait souvent la terre familiale au fils démontrant le plus d’intérêt ou ayant la meilleure santé. Ce dernier refaisait ce que son père y avait fait, y compris la pêche à l’anguille, si c’était le cas. Aujourd’hui, la relève familiale n’est plus aussi simple et aussi courante, mais il y a des exceptions !

La prochaine génération de pêcheurs – Regardez la vidéo et sa transcription

Les pêcheurs sud-côtois sont conscients de leur rôle de porteurs de traditions à transmettre aux générations à venir.

Maintenir la tradition et assurer la relève – Regardez la vidéo et sa transcription

Les anguilles d’Amérique seront-elles assez nombreuses dans quelques années pour justifier les investissements et le travail qu’une pêcherie requiert, et cela, malgré les nombreux efforts faits pour en accroître le nombre ou tout au moins maintenir la population ?