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Banlieue, nouveau standard !

Dès le 19siècle, la surpopulation de Montréal provoque l’éloignement des familles hors des grands centres urbains. Tandis que les ménages plus aisés partent vers des lieux de villégiature, comme Laval-Ouest, ce n’est qu’à partir du milieu du 20siècle que les familles plus modestes déménagent dans des quartiers résidentiels comme celui d’Arèsville au sud de Saint-François-de-Sales ou encore Pont-Viau.

Photographie en noir et blanc montrant deux hommes au pied d’une petite cabane blanche. Il s’agit d’un bureau de ventes de terrains. Le prix est de 50$ pour un terrain de 50 par 100.

Bureau de vente de terrain à Laval, c. 1950

L’après-guerre est marqué par un boom économique et démographique fulgurant partout en Amérique du Nord et Laval n’y fait pas exception. Les villes deviennent de plus en plus populeuses : conséquence directe du retour des soldats, d’une explosion de mariages et d’un baby-boom. L’espace de vie devient alors limité.

Vieille photographie aérienne en couleur offrant une vue sur les rues résidentielles de St-Vincent-de-Paul, avec en premier plan, le collège Laval.

La banlieusardisation transforme les terres agricoles à Laval. Vue aérienne de Saint-Vincent-de-Paul vers les années 1970.

La banlieusardisation s’intensifie à Laval lorsque travailler en ville et vivre en banlieue devient un standard, voire un objectif. Ce phénomène démographique devient un phénomène social et économique, dérivé du « American Dream » et de concert avec la montée d’une société de consommation nord-américaine.

Photographie en noir et blanc présentant une vue aérienne d’un quartier résidentiel près d’une carrière.

Duvernay, banlieue de Laval vers 1965

La volonté et la possibilité d’avoir un espace de vie privé encouragent les familles, même les plus modestes, à acheter un bungalow dans des quartiers de banlieue comme celui de Duvernay, par exemple. La création de ces petits hameaux favorise l’augmentation de petits commerces de proximité qui ont saisi l’opportunité de s’installer près de cette nouvelle classe moyenne.