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Un personnage haut en couleur

Les témoignages sont unanimes pour décrire Alfred Lévesque comme un homme simple, généreux, charitable et aimant de la société. La façon dont il gère ses affaires officielles et non officielles nous prouve bien qu’il avait un sens inné de l’administration. Comme plusieurs dans la famille, il aurait hérité des qualités d’homme d’affaires de son père. Alfred est reconnu comme étant très habile et audacieux. Il est un contrebandier hardi ayant des ressources multiples, un meneur d’hommes. Au fil du temps, la surveillance policière s’accroît de plus en plus. Des stratagèmes toujours plus rusés et ingénieux sont mis en place par les contrebandiers pour cacher et transporter leurs précieuses cargaisons. Les moyens de transport utilisés se diversifient : la goélette, le train, l’automobile et même l’avion sont utilisés.

Une foule sur un pont regarde un chargement de boisson tombé en bas du pont

Une cargaison est tombée du pont de Trois-Pistoles en 1925 à la suite d’un accident de voiture. Source : Marthe Lévesque.

Alfred est aussi reconnu pour sa grande piété. Selon les dire du curé, Alfred Lévesque, en religion comme en toutes autres choses, avait toujours la manière forte et n’y allait pas par quatre chemins comme en témoigne cette anecdote de 1926 :

Écoutez l’extrait audio avec sa transcription

Toujours dans les notes personnelles de l’abbé Thériault, on apprend qu’il n’a jamais manqué la messe du dimanche et qu’il a toujours eu pour principe de passer le dimanche chez-lui. Il n’y a que très rarement manqué, et encore, avouait-il au curé, c’était pour de graves raisons.