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Les vétérans se regroupent

La réadaptation à la vie civile après la guerre est souvent très difficile pour les militaires.  Dans bien des cas, les programmes gouvernementaux mis en place sont insuffisants pour les aider. En raison du grand nombre de vétérans suite à la Première Guerre mondiale, des associations de vétérans, telles que le Verdun Great War Veterans’ Association,                  le Canadian Corps Association (Verdun Section 1) et le Army & Navy Veterans in Canada (Ypres Unit 266, Verdun) se forment pour défendre les intérêts des anciens combattants.

Elles veulent obtenir des pensions de guerre décentes et préserver la mémoire du sacrifice fait par les soldats pendant la guerre. De plus, elles apportent beaucoup de réconfort aux vétérans en leur permettant  de se réunir, de discuter et de se divertir. 

 Photographie noir et blanc d’un bâtiment dont la façade indique les inscriptions « The Great War Memorial Hall » et « Lest We Forget ». Un homme se tient devant la porte principale et des voitures sont stationnées près du bâtiment.

The Great War Memorial Hall, de l’architecte montréalais Frank-R Foster

Certaines associations décident de se réunir.            Un processus de fusion à l’échelle nationale est ainsi entrepris en 1925 pour former la Légion canadienne. Elle devient alors la principale organisation de vétérans à Verdun          (filiale no.4). Ses activités seront déployées dans un espace dédié aux vétérans : The Great War Memorial Hall, bâtiment imposant ouvert en 1929 sur l’Avenue Verdun (maintenant rue de Verdun). 

Photographie noir et blanc sur laquelle se trouvent cinq hommes assis et neuf hommes debout derrière.  Les portraits du roi George VI et de la Reine Elizabeth sont accrochés sur le mur en arrière-plan. Une horloge indique 8 h 18.

Photographie d’officiers de la filiale no.4 Verdun de la Légion canadienne

Au début des années 1930, les plaidoyers de la Légion auprès du gouvernement ne se limitent plus seulement aux militaires. L’association aide toute la communauté et organise des collectes de fonds pour diverses causes, dont le bien-être des enfants, l’aide aux chômeurs et l’aide aux veuves. En 1947, la Légion canadienne fonde une filiale dans Crawford-Park (no.202), dans la Maison Nivard-De Saint-Dizier, située dans le quartier ouest de Verdun où de nombreux vétérans sont présents.

Photographie couleur d’une maison ancienne de style breton qui comporte une porte d’entrée au centre, deux fenêtres au rez-de-chaussée et deux lucarnes au grenier. L’emblème de la Légion canadienne est installé au-dessus de la porte. Un drapeau québécois flotte à droite de la maison. Le fleuve Saint-Laurent est visible en arrière-plan.

Maison Nivard-De Saint-Dizier

Article de journal noir et blanc titré « Ladies’ Auxiliary Aids In Program Of The Branch » et un texte de 50 mots qui décrit la photographie jointe, sur laquelle on peut voir 10 femmes, dont cinq assises sur la rangée du devant et cinq autres femmes debout à l’arrière (les noms de ces personnes sont joints).

Verdun Ladies Auxiliary de la branche no.4 Verdun

L’apport des femmes est également primordial dans      les associations de vétérans.            Elles contribuent    à offrir une aide alimentaire aux nombreuses personnes dans      le besoin et à apporter du confort aux soldats malades et blessés.

Ces femmes obtiennent la reconnaissance de la Légion canadienne qui annonce, en décembre 1945, la possibilité de créer des sections féminines. Celle de Verdun est fondée en avril 1946 sous le nom du 104 Dunver. C’est la deuxième section féminine créé dans la province, et elle est composée      de vingt-cinq femmes.