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Les premières années

Photo sépia représentant un homme en tenue de travail, à l’extérieur, tournant le dos au photographe. Il est en train de déposer des pommes dans plusieurs caisses de bois alignées sur un banc. Au premier plan, un chien noir et blanc regarde l’homme.

Le conditionnement au verger

 

Au fil des années, de plus en plus de vergers sont plantés et le conditionnement sur place devient plus long et laborieux. Les cultivateurs commencent à se rassembler pour ouvrir des coopératives visant à rationaliser le processus de conditionnement.

Nombreuses sont les Belles qui maîtrisent désormais le travail du conditionnement tout en continuant à assumer leur rôle traditionnel d’épouses et de mères de famille. Certaines envisagent de se faire embaucher dans les stations fruitières bien que cela soit encore considéré comme un emploi inapproprié. Même si les Belles aident leurs maris à emballer les récoltes familiales depuis longtemps, un travail de conditionnement rémunéré semble encore hors de question pour elles. Les femmes qui doivent gagner leur vie se font employer à des tâches plus traditionnelles en tant que cuisinières, serveuses ou femmes de ménage.

Photo en noir et blanc représentant un vieil édifice d’un étage dans un champ avec des collines en arrière-plan.

La station fruitière Seaton

 

Des stations fruitières s’ouvrent dans toute la région de Lake Country. En 1913, la Vernon Fruit Union ouvre la première coopérative fruitière à Oyama, puis, en 1914, la station fruitière de Stirling et Pitcairn. La première station fruitière de Winfield ouvre en 1916; elle est exploitée par le Kelowna Grower’s Exchange (Bourse des producteurs de Kelowna) et cinq producteurs locaux. L’accès au Lac Okanagan dont bénéficie Okanagan Centre facilite le transport et fait de la communauté une plaque tournante de l’industrie fruitière. En 1913, la première grande station fruitière est construite par l’Okanagan Valley Land Company; elle sera suivie par l’usine Seaton, le Rainbow Ranch et l’usine Kobayashi qui sont toutes exploitées par des producteurs locaux.

Les stations fruitières auront vite besoin de main-d’œuvre supplémentaire et les Belles sont prêtes.

Photo en couleur représentant la carte de quatre communautés où les stations fruitières sont indiquées par des carrés verts. La carte montre le développement des stations fruitières au fil des années, avec six stations au début des années 1920 et cinq de plus en 1930. Au cours du siècle dernier, au moins vingt stations fruitières ont été en activité.

Les stations fruitières de Lake Country, de 1913 à nos jours