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Première Guerre mondiale – La pénurie de main-d’œuvre

Photo en noir et blanc représentant un homme en uniforme militaire et une femme souriante assis dans un champ avec des collines en arrière-plan.

Alfred et Annie Lodge à Winfield

La Première Guerre mondiale va apporter un grand nombre de changements et offrir de nombreuses opportunités aux Belles.

La Grande Guerre envoie les hommes au combat et, en 1916, la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir dans toute la vallée. C’est avec réticence que les stations fruitières se mettent à recruter des femmes pour les chaînes de conditionnement. Les Belles reçoivent un salaire inférieur à celui des hommes et travaillent sous le contrôle de contremaîtres masculins.

Pendant la saison 1916, plusieurs femmes travaillent dans les stations fruitières d’Oyama et d’Okanagan Centre. En 1917, les chaînes de conditionnement des usines de Lake Country sont principalement occupées par des femmes. À la fin de la saison, l’emploi des femmes aux tâches de conditionnement est jugé très profitable, les caisses de pommes étant remplies à une cadence plus soutenue que dans les années précédentes.

À la fin de la Première Guerre mondiale, les Belles sont solidement implantées sur les chaînes de conditionnement même lorsque les hommes rentrent de la guerre. Leur rapidité et leur dévouement sont reconnus par leurs supérieurs. Et surtout, leur salaire est considérablement moins élevé que celui des hommes et les stations fruitières sont très sensibles à l’augmentation de leurs profits.

Photo en noir et blanc représentant six hommes, quatre femmes et une fillette à l’extérieur. Derrière eux se dresse un édifice en bois. Deux caisses de bois remplies de pommes se trouvent au premier plan; une des caisses est estampillée : « Towgood, Oayama ».

La Vernon Fruit Union d’Oyama en 1914