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Pris en photo

Un photographe prenant une photo assis dans son véhicule.

Une photo du photographe.

James Murray le journaliste-photographe du Salmon Arm Observer a pris les photographies de l’incendie de forêt dans cette exposition. En faisant ce reportage, Murray a dit : «nous avions décidé dès le début que nous ferions le maximum en racontant l’histoire. C’était des maisons et des moyens de subsistance qui étaient en danger. »

Dans les premiers jours de la catastrophe, Murray se faufilait discrètement derrière les lignes d’évacuation portant des chapeaux et vêtements différents. L’incendie s’intensifiant, il choisit de rester derrière la ligne d’évacuation et de vivre avec l’Infanterie légère canadienne Princesse Patricia (PPCLI) pour obtenir des photographies en direct. Sans entraves, il a fait ce qu’il fait le mieux ; il a utilisé des rouleaux et des rouleaux de film.

 

Racontant les jours passés avec le PPCLI, Murray dit que s’il avait traversé la ligne d’évacuation et était retourné à Salmon Arm, il n’aurait pas été autorisé à revenir dans la zone incendiée. Il avait un système pour livrer ses rouleaux de pellicule exposée. Murray accrochait un sac de plastique de Askew’s Foods, contenant ses rouleaux de films, sur un poteau de clôture. La rédactrice en chef Heather Persson ramassait le sac, faisait développer les films et écrivait le texte. La journaliste Tracy Hughes couvrait les évènements en ville. Tous trois ont joué un rôle important en documentant et en racontant l’histoire. Leurs efforts conjugués ont relaté ce qui ne peut maintenant être trouvé que dans les archives du journal et du musée, sur des copies de microfilm et dans cette exposition en ligne.

« Faire le reportage de l’histoire était un travail d’équipe », a également dit Murray. Le département éditorial du Salmon Arm Observer a remporté un prix Webster pour le meilleur reportage de l’année. [1]

[1] 1999 Jack Webster Award of Distinction.

Crédit photos :
Deborah Chapman, Salmon Arm Museum, vers 2013